Dans le jargon financier, la capitulation désigne le moment où les investisseurs perdent tout espoir dans un rebond du marché et tentent simplement de sauver ce qui reste en se débarrassant de leurs avoirs.

De toute évidence, la volte-face de vendredi à Wall Bourse au cours des dernières heures de négociation a montré que ce moment redouté ne s'est pas encore matérialisé après que le S&P 500 se soit extrait du territoire du marché baissier.

Un rayon de lumière pour les investisseurs au cours de la dernière tourmente du marché a été la volatilité qui est restée bien en deçà des niveaux atteints lors des précédents selloffs.

Pourtant, même si le S&P 500 a réussi jusqu'à présent à éviter de clôturer avec une baisse de 20 % par rapport à ses sommets de janvier, sa chute de 18 % depuis le début de l'année, combinée à sa plus longue série de pertes depuis le crash des dotcoms en 2001, alimente les craintes pour ce qui est à venir.

Tant que le génie de l'inflation est hors de la bouteille, il faudrait un carnage sur les marchés boursiers pour déclencher le "Fed put" et voir la Réserve fédérale américaine abandonner sa politique agressive de resserrement.

Cependant, à court terme, les contrats à terme sur les actions pointent vers une session optimiste en Europe et aux États-Unis, malgré des pertes en Asie, en particulier en Chine où Pékin a rapporté le plus grand nombre de cas de l'épidémie actuelle de COVID-19.

Le panorama habituel de ralentissement de la croissance et d'augmentation de l'inflation a également pesé sur les marchés, Singapour signalant que l'indicateur clé des prix à la consommation a augmenté à son rythme le plus rapide depuis une décennie, tandis que le Vietnam a prévenu qu'il serait très difficile d'atteindre ses objectifs de croissance pour 2022.

Les

principaux développements qui devraient donner une direction aux marchés lundi :

- Les prix demandés pour les maisons au Royaume-Uni connaissent le plus grand saut en mai depuis 2014

- - Le Vietnam fait face à un "énorme défi" pour atteindre l'objectif de croissance de 2022, selon le vice-premier ministre

- Enquête IFO en Allemagne

La chaîne d'approvisionnement en éoliennes ne sera pas plus facile - PDG de Siemens Energy

- Coin des intervenants : Robert Holzmann de la Banque centrale européenne, Joachim Nagel. Andrew Bailey, gouverneur de la Banque d'Angleterre. Bostic de la Réserve fédérale.

- Les ministres des finances de la zone euro se réunissent sur la réforme des règles budgétaires et l'union bancaire.

Graphique : Marchés baissiers du S&P 500 -

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