L'utilisation de Zoom et d'autres moyens de communication numériques s'est envolée avec le confinement des populations destinée à ralentir la propagation du coronavirus. Dans un courriel daté du 28 mars, SpaceX a précisé à ses employés que tous les accès à Zoom ont été désactivés avec effet immédiat. "Nous comprenons que beaucoup d'entre nous utilisaient cet outil pour des conférences et des réunions", a indiqué l'entreprise. SpaceX, qui compte plus de 6 000 employés, n'a pas répondu à une demande de commentaires.

La NASA, l'un des plus gros clients de SpaceX, a aussi interdit à ses employés d'utiliser Zoom. Le bureau de Boston du FBI a en effet émis lundi un avertissement à propos de Zoom, en conseillant aux utilisateurs de ne pas rendre publiques les réunions et d'éviter de partager les liens. Le site d'information The Intercept a rapporté mardi que le service vidéo de Zoom n'est pas crypté de bout en bout entre les participants à une réunion et que la société pouvait visionner les sessions.

"Nous voulons commencer par nous excuser pour la confusion que nous avons causée en suggérant à tort que les réunions de Zoom étaient dotées d'un cryptage de bout en bout" a réagi l'entreprise mise en cause sur son blog. La société chiffre les contenus quand tous les utilisateurs passent par l'application et que les réunions ne sont pas enregistrées, mais sa technologie ne sait pas gérer le chiffrement de contenu lorsque les utilisateurs se connectent en utilisant d'autres appareils.