Production mondiale 2008* :
9,9 Mt. Dont Thaïlande : 30,46 %, Indonésie : 27,15 %, Malaisie : 11,52 %, Inde : 9,13 %, Chine : 6,39 %, Vietnam : 5,90 %.
Consommation mondiale 2008 : 9,72 Mt.
Stocks à fin 2008 : 2,17 Mt.

Cotation :
Tokyo Commodity Exchange (TOCOM), en yens/kg.
*Source : SIPH

Le secteur des pneumatiques est le principal débouché du caoutchouc naturel.

L’offre
Le caoutchouc naturel provient du latex, récolté par incision du tronc de l’hévéa, originaire d’Amazonie. Aujourd’hui, plus de 90 % de la production est originaire d’Asie. Le caoutchouc naturel représentait en 2009 environ 45 % du marché du caoutchouc, le reste étant du caoutchouc synthétique fabriqué à partir du pétrole. Il faut compter 6 à 7 ans entre la plantation de nouveaux hévéa et le début de la production de latex. L’arbre peut être exploité pendant une trentaine d’années. La culture d’hévéa est parfois abandonnée au profit de palmiers à huile, rentable à plus court terme.

La demande
Le secteur des pneumatiques représente environ 70 % des débouchés du caoutchouc naturel. Les États-Unis et la Chine en sont les premiers consommateurs à l’échelon mondial. Le marché de la Chine est notamment soutenu par les délocalisations dans la fabrication de nombreux produits à base de latex (gants, préservatifs…).

L’évolution
L’évolution des prix du pétrole, en rendant le caoutchouc synthétique plus ou moins compétitif, peut avoir un impact important sur la demande en caoutchouc naturel, les deux étant en partie substituables. Ainsi, la plongée des cours du pétrole et la crise du secteur automobile ont fait chuter les cours pendant le 2nd semestre 2008. L’International rubber study group estimait, fin 2009, que la production mondiale serait en baisse de 5,1 % par rapport à 2008, en raison de conditions climatiques défavorables. La demande pouvant quant à elle repartir à la hausse rapidement, les cours des futures sur le TOCOM ont fortement grimpé en 2009. Ils dépassaient les 300 yens le kg début 2010, se rapprochant ainsi du pic de 2008.