La part du groupe ferroviaire français est estimée à 1,4 milliard d'euros (2,2 milliards de dollars canadiens) et celle du groupe canadien d'ingénierie et de construction à 400 millions d'euros (600 millions de dollars canadiens), a précisé Alstom dans un communiqué.

Le contrat porte sur la fourniture de 106 rames de deux voitures, des solutions automatisées de contrôle de conduite et sans conducteur, un centre de contrôle, des portes palières, des systèmes de connectivité wifi ainsi que les services d’exploitation et la maintenance pendant 30 ans.

Il mettra en oeuvre le projet de Réseau express métropolitain (REM), qui doit constituer l’un des réseaux de transport automatisés les plus étendus au monde, avec 67 kilomètres de voies et 26 stations.

Alstom établira aussi à Montréal un centre d’expertise mondial dans la recherche et le développement des systèmes intégrés de contrôle en mobilité urbaine.

"Ce centre regroupera environ 100 professionnels qui auront pour mission de faire avancer notre expertise en s’appuyant sur le savoir-faire montréalais en technologies numériques avancées et en intelligence artificielle", a expliqué Alstom.

"C’est dans ce centre que seront développées les technologies de pointe qui serviront à de nombreux projets d’Alstom à travers le monde."

Alstom emploie actuellement plus de 400 personnes sur ses sites canadiens.

Le premier segment du REM est prévu pour entrer en service commercial à l'été 2021.

Une fois achevé, le REM reliera le centre de Montréal à la Rive-Sud, la Rive-Nord, l’Ouest-de-l’Île et l’aéroport international Pierre Elliott Trudeau.

Alstom a signé le mois dernier son accord de rapprochement avec Siemens, qui combinera le spécialiste français du ferroviaire avec les activités mobilité du groupe allemand, y compris son activité de traction ferroviaire. L'opération devrait être réalisée à la fin de cette année.

(Dominique Rodriguez, édité par Bertrand Boucey)