Tokyo (awp/afp) - La Bourse de Tokyo a terminé en hausse mercredi, alignant sa quatrième séance positive, sur fond de repli du yen et d'espoir prudent d'un accord commercial entre Washington et Pékin en marge du sommet du G20.

A l'issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a gagné 1,02% (+224,62 points) à 22.177,02 points, et l'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a progressé de 0,58% (+9,50 points) à 1.653,66 points.

"Alors que la tenue du sommet américano-chinois est confirmée, les espoirs qu'il débouche sur une forme d'accord augmentent", a déclaré Daiwa Securities dans une note.

Avec la Chine, "le président estime qu'il y a une bonne chance de conclure un accord et il est ouvert à cette possibilité", a expliqué mardi Larry Kudlow, principal conseiller du président américain Donald Trump, qui doit rencontrer son homologue chinois Xi Jinping en marge du sommet du G20 qui se tient vendredi et samedi en Argentine.

Des propos qui ont rassuré les marchés, dont l'espoir avait été douché en début de semaine par des déclarations de Donald Trump, qui avait réitéré sa menace de taxer le restant des produits chinois importés aux Etats-Unis.

Sur le volet des changes, le dollar montait à 113,87 yens, contre 113,49 yens mardi au moment de la fermeture de la place tokyoïte, et l'euro était quasi inchangé, autour de 128,65 yens, des mouvements favorables aux titres des groupes exportateurs japonais.

Sur le front des valeurs, Sony a progressé de 1,75% à 5.904 yens et le fabricant de pièces électroniques Shin-Etsu Mfg a bondi de 4,46% à 16.715 yens.

Mitsubishi Motors a perdu 2,26% à 690 yens, effaçant ainsi le gain de la veille. Mardi, Carlos Ghosn a été déchu de son titre de président du conseil d'administration, quelques jours après sa révocation de Nissan pour des malversations financières présumées.

Le titre de Nissan, son principal actionnaire, a perdu lui 0,43% à 971,5 yens. Alors que de hauts responsables de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi doivent se retrouver cette semaine aux Pays-Bas, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a prévenu mardi que le directeur général de Renault devrait "rester le président de l'alliance".

Le dirigeant français a de nouveau rejeté toute "théorie du complot" et implicitement l'hypothèse que la crise soit un coup monté de dirigeants de Nissan ou d'autres acteurs pour faire éclater l'alliance ou provoquer un rééquilibrage en faveur des partenaires nippons.

LINE, l'opérateur d'applications de messagerie, a progressé de 2,73% à 3.945. Il avait bondi de près de 13% mardi après des informations indiquant qu'il s'apprêtait à lancer une offre de services bancaires par téléphone mobile avec Mizuho Financial Group.

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