L'indice Dow Jones a cédé 255,68 points à 26.770,20.

Le S&P-500, plus large, a perdu 11,75 points, soit 0,39%, à 2.986,20.

Le Nasdaq Composite a avancé/reculé de son côté de 67,31 points (-0,83%) à 8.089,54 points.

Sur la semaine, le Dow Jones recule par rapport à vendredi dernier. Le S&P-500 et le Nasdaq sont en hausse sur la semaine.

La croissance du PIB chinois a ralenti au troisième trimestre à 6,0% sur un an, soit son rythme le plus de bas depuis 1992.

Sur le front des valeurs, le cours de Boeing a été bousculé par les révélations de l'agence Reuters, qui a rapporté dans la journée que le constructeur américain avait transmis à l'Agence fédérale de l'aviation civile (FAA) des messages échangés en 2016 entre deux de ses employés semblant indiquer que l'autorité de régulation a été induite en erreur concernant le système anti-décrochage du 737 MAX, avion interdit de vol à travers le monde à la suite de deux catastrophes aériennes.

Le titre Boeing finit sur un recul de 6,79% à 344 dollars.

Le groupe Johnson & Johnson a également perdu du terrain après avoir annoncé vendredi en avant-Bourse le rappel d'un lot de talc pour bébé aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration ayant découvert des traces d'amiante dans des échantillons prélevés dans une bouteille achetée en ligne.

A la clôture, l'action J&J perd 6,22% à 127,70 dollars.

Les résultats solides annoncés par Coca Cola (+1,84%) et Schlumberger (+1,32%) ont contribué à limiter les dégâts.

Sur le front du Brexit, il est impossible de prédire ce que donnera la séance prévue ce samedi à Westminster, où Boris Johnson n'a plus de majorité et où il faudra aller chercher des voix jusque dans les rangs de l'opposition travailliste s'il veut faire adopter le traité de divorce qu'il a difficilement conclu cette semaine avec les Européens.

Michael Hewson, analyste en chef chez CMC Markets à Londres, souligne en outre que quelle soit l'issue du vote, le feuilleton du Brexit se poursuivra. "Si les députés se bouchent le nez et votent pour l'accord, au moins pourrons-nous passer à la phase 2, c'est-à-dire la négociation d'une nouvelle relation (entre le Royaume-Uni et l'Union européenne) pendant la période de transition sur les 14 mois à venir", ajoute-t-il.

Dans l'immédiat, la possibilité de voir Londres et Bruxelles s'entendre enfin sur les conditions d'un divorce décidé par référendum le 23 juin 2016 a poussé l'euro et la livre sterling, et fait reculer le dollar.

(Stephen Culp; Henri-Pierre André pour le service français)