Comme les autres banques mondiales, elle a souffert de la forte hausse du coût du risque, passé en un an de 178 millions à 479 millions, dont 131 millions liés à la crise actuelle. Le coût du risque comprend également 175 millions d'euros liés à un seul dossier, dont la banque n'a pas donné le nom. Il s'agit pourtant d'un secret de polichinelle, la société étant Wirecard.
La concurrente de Deutsche Bank a bénéficié de coûts en recul de 3,3% et inférieurs aux attentes, mais aussi de revenus plus élevés.
Ces derniers ont augmenté de 6,8% à 1,85 milliard d'euros, dont 1,278 milliard d'euros (+0,3%) pour les revenus d'intérêt.
Le ratio de fonds propres durs (CET1) de Commerzbank a augmenté de 20 points de base sur le trimestre à 13,4% en raison de la génération de capital. Le ratio de levier est stable 4,7%.
Commerzbank s'attend à ce que ses provisions pour les prêts s'élèvent cette année entre 1,3 à 1,5 milliard d'euros contre de 1 à 1,4 milliard d'euros auparavant. Du fait de ces provisions et de potentielles charges de restructuration, la banque allemande prévoit une perte nette cette année. Le consensus est actuellement de -320 millions d'euros.
Elle cible toujours un ratio de fonds propres durs de 12,5% en fin d'année contre 12,75% précédemment.