En dépit d'une contraction de ses revenus en glissement annuel au 30 juin, Ulric de Varens a indiqué ce vendredi appréhender avec confiance la seconde partie de son exercice, laquelle représente traditionnellement 60% de son activité annuelle.

'Le très bon accueil et le montant des pré-commandes des nouveautés permettront de soutenir la progression des ventes de fin d'année en France et à l'export', assure en effet le créateur de parfums, qui table sur un chiffre d'affaires a minima stable en France.

A l'international, en dépit d'une concurrence étrangère nettement plus intense, Ulric de Varens dit par ailleurs rester optimiste grâce au développement d'un certain nombre de marchés déjà existants.

Le groupe poursuit parallèlement sa politique de maîtrise des coûts ainsi que ses efforts commerciaux et marketing afin de générer à des résultats en hausse.

S'agissant de son acticité au premier semestre, le chiffre d'affaires a accusé un repli de 10,1% par rapport aux 6 premiers mois de 2015 à un peu plus de 9 millions d'euros. Les ventes ont reculé de 10,2% à l'international à 7,3 millions d'euros, la faute essentiellement au décalage au second semestre 2016 de la sortie de nouvelles gammes de parfums particulièrement attendues 'Varens d'Orient' et 'Eaux Fraîches Intense', en sus d'un climat géopolitique incertain et difficile au Moyen-Orient, et de la baisse des prix du pétrole.

Sur le marché domestique, les ventes d'Ulric de Varens ont de surcroît diminué de 9,7%, dans un contexte de consommation qui reste toujours tendu.


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