Pour que le régime de faveur fiscale joue, les sommes déposées sur le compte-espèces lié au PEA doivent y rester au moins cinq années sans retrait à compter du premier versement.
 
Sauf exceptions (que nous aborderons plus loin), le retrait anticipé de sommes entraîne la clôture immédiate du PEA et l’imposition du gain net, c’est-à-dire de la différence entre la valeur liquidative du PEA et 
le montant des versements effectués sur le plan jusqu’à sa clôture. Précisons que la valeur liquidative du plan est déterminée en tenant compte de la valeur réelle des titres et des sommes figurant sur le compte espèces.
Il n’y a donc pas lieu à réintégration de l’ensemble des revenus réalisés avant le retrait : seul le gain net existant au jour du retrait est pris en considération. En revanche, ce gain net n’est pas imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu mais à un taux fixe, de 12,8% pour les plans clôturés après le 1er janvier 2019 .
 
Par ailleurs, dans la mesure où le PEA est clos, l’exonération des revenus ne jouera plus. La cession ultérieure des titres donnera donc lieu à imposition si elle dégage une plus-value entre le prix de cession des titres et leur valeur à la date de clôture du plan (à l’inverse, si cette cession ultérieure dégage une moins-value, celle-ci sera imputable sur les plus-values imposables réalisées la même année ou au cours des dix années suivantes).