Les analystes doivent choisir la représentation graphique la plus adaptée à leur méthode. Les différentes représentations ne fournissent pas la même information et elles sont plus ou moins faciles à traiter.

On distingue classiquement 3 types :

Les bar-charts

Les bar-charts (encore appelés OHLC pour Open, High, Low, Close) permettent de représenter toute l’information de la séance : le cours d’ouverture, le plus haut, le plus bas et le cours de clôture.

Chaque barre fournit de précieuses informations sur la balance des pouvoirs entre haussiers et baissiers.


Si la clôture est proche du plus haut de séance, les haussiers ont gagné la bataille menée en cours de séance. Si le cours de clôture est proche du plus bas du jour, ce sont les baissiers qui ont l’avantage.

Autre élément à surveiller, l’écart entre plus haut et plus bas qui révèle l’intensité de l’opposition entre haussiers et baissiers. Plus la barre est grande, plus l’affrontement est fort. Une petite barre témoigne d’un marché « atone » et endormi.


Les courbes continues

La courbe continue est sans doute la méthode la plus simple et celle qui vient immédiatement à l’esprit dans la mesure où elles sont sûrement les plus faciles à tracer et à analyser.

Les avantages
 
Elle consiste à relier chaque cours à un moment donné, généralement le cours de clôture. L’intérêt de ce tracé est d’éviter les mouvements erratiques observés. Elles permettent de repérer plus facilement les niveaux de supports et de résistances.
 
Les inconvénients
 
Ce mode de représentation souffre d’un manque de précision dans la mesure où il ignore les autres informations disponibles comme les plus hauts, les plus bas et les cours d'ouverture. De plus, on ne voit pas les gaps entre les séances.
 

Les chandeliers japonais

Les chandeliers japonais(ou candlesticks) représentent la méthode la plus précise de représentation des cours.

Les traders de riz japonais ont commencé à utiliser des graphiques de prix il y a quelques deux siècles bien avant que les premiers chartistes apparaissent. Inconnue malgré des siècles d’utilisation, la méthode a été révélée aux marchés occidentaux par celui qui est considéré comme le maître en la matière, Steve Nison au début des années 90, dans son ouvrage « Les chandeliers japonais ».
 
 
Ici, la barre est remplacée par une bougie permettant de mieux visualiser la relation entre le cours de clôture et le cours d’ouverture.
Les japonais distinguent deux énergies : positives (yang) et négative (yin)
Sur les marchés, une énergie positive se traduit par une clôture supérieure à l’ouverture. Elle est représentée par un chandelier au corps blanc (ou vert)
Inversement, une diffusion d’énergie négative se solde par une clôture inférieure à l’ouverture ; dans ce cas, le chandelier a un corps noir (ou rouge)
Les extrêmes sont représentés par un trait vertical qui sort du corps de la bougie appelé l’ombre.
 
 Illustration :
 
 
Quel intérêt ?
 
Les chandeliers offrent toute l’information du déroulement d’une séance : ouverture, clôture, plus haut et plus bas. La taille et de la couleur du corps du chandelier donne une idée instantanée de la force entre les haussiers et les baissiers.
Cette méthode offre également une grande flexibilité dans la mesure où elle peut être utilisée à tous les niveaux d’expérience, du chartiste débutant au plus averti.
 
Quelle limite ?
 
Contrairement à l’analyse chartiste occidentale, elle ne permet pas de fournir des objectifs de prix.
 
Il existe une multitude de configurations de chandeliers simples (un seul chandelier) ou de structures composées de plusieurs chandeliers. Les chandeliers japonais donnent majoritairement des signaux de renversement de tendance. Il existe néanmoins quelques structures, suggérant une poursuite de la tendance, plus précisément, une « temporisation » de la tendance avant que celle-ci poursuive son mouvement. Deux sections sont consacrées aux figures de retournement de tendance et de continuation des chandeliers japonais.