NEW YORK (Agefi-Dow Jones)--La Bourse de New York a poursuivi son mouvement de repli vendredi et signé sa plus mauvaise semaine depuis la crise financière, tout en s'écartant de ses points bas en fin de séance grâce aux espoirs de baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale.

L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en baisse 357 points, soit 1,4%, à 25.409, 36 points, après avoir perdu plus de 1.000 points en séance. Le S&P 500 a reculé de 0,8%, à 2.954,22 points, et le Nasdaq Composite est parvenu à clôturer à l'équilibre (+0,01%), à 8.567,37 points.

Les trois indices ont perdu plus de 10% au cours de cette semaine noire marquée par les craintes liées à la propagation de l'épidémie de coronavirus. La Bourse de New York se situe désormais en phase de correction, après avoir perdu plus de 13% depuis son précédent pic. Le Dow Jones a perdu 12,4% cette semaine, le S&P 500 a cédé 11,5% et le Nasdaq 10,5%.

Face à la panique des marchés, le président de la Fed, Jerome Powell, a indiqué que la Banque centrale américaine était prête à réduire ses taux si nécessaire pour soutenir la croissance face aux répercussions économiques de l'épidémie.

Les cours de pétrole ont de nouveau clôturé en forte baisse vendredi, les investisseurs continuant à anticiper un affaiblissement de la demande d'énergie.

VALEURS A SUIVRE:

-Boeing (-4,5%) a accepté de régler la facture des moteurs destinés à son 737 MAX afin d'alléger le contrecoup des retards de production sur ses fournisseurs General Electric (-2,1%) et Safran. Le moteur utilisé dans l'appareil interdit de vol depuis près d'un an est le LEAP-1B produit par CFM, une coentreprise entre GE et Safran. Le groupe français a dévoilé l'accord conclu cette semaine avec Boeing pendant la conférence téléphonique de présentation de ses résultats.

-Le fabricant d'équipements de réseau Cisco (-0,3%), confronté à la perspective d'un ralentissement de la croissance de ses ventes face aux incertitudes économiques actuelles, a lancé une nouvelle vague de suppressions d'emplois. Ces licenciements "font partie d'un processus continu d'alignement de nos investissements et de nos ressources pour répondre aux besoins évolutifs de nos clients et partenaires", a déclaré Cisco. L'entreprise, qui compte environ 75.000 salariés, a refusé de dire combien de personnes étaient touchées ou quels rôles elles occupent.

-Avantika Chilkoti and Chong Koh Ping, Dow Jones Newswires (Version françaie Thomas Varela)

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