Le SFO (Serious Fraud Office) voulait poursuivre Barclays en faisant valoir que l'établissement avait fraudé en consentant un prêt de trois milliards de dollars au Qatar en novembre 2008 en échange d'un investissement de l'émirat dans la banque, qui lui avait permis d'éviter une nationalisation.

Il est généralement interdit aux sociétés cotées en Grande-Bretagne de prêter des fonds pour acheter leurs propres actions, ce qui est considéré comme une "aide financière".

Le Qatar, investisseur de première importance au Royaume-Uni, n'a été accusé d'aucun acte répréhensible.

La Haute Cour a confirmé en appel une décision de première instance rendue en mai.

"La Haute Cour a aujourd'hui rejeté la demande du SFO visant à rétablir toutes les accusations. En conséquence, toutes les accusations restent rejetées", a déclaré Barclays dans un communiqué.

Le SFO s'est refusé à tout commentaire sur cette décision de justice en invoquant d'autres dossiers encore en cours liés aux levées de fonds réalisées en 2008.

(Emma Rumney et Lawrence White, Dominique Rodriguez pour le service français)