L'action de la première chaîne de librairies américaine, dont la capitalisation boursière est aujourd'hui inférieure à 400 millions de dollars après une chute de près de 70% depuis 2015, a gagné jusqu'à 24% dans les transactions hors séance après la clôture de Wall Street.

Le groupe a également adopté un plan visant à empêcher toute offre hostile, après avoir constaté que des investisseurs, qu'il a dit ne pas pouvoir identifier, avaient accumulé rapidement un certain nombre de ses actions.

Ce plan est censé empêcher tout investisseur d'accumuler 20% ou plus de titres ordinaires en offrant automatiquement des actions privilégiées avec un rabais de 50% aux autres actionnaires.

Leonardo Riggio, premier actionnaire avec une participation de 19,24% selon les données Refinitiv, s'est engagé à voter en faveur de toute transaction recommandée par le comité spécial chargé d'examiner les options stratégiques, a noté Barnes & Noble.

La société new-yorkaise, qui peine à lutter contre la concurrence du commerce en ligne, est confrontée au déclin de ses ventes depuis des années. Sa liseuse numérique Nook a été largement éclipsée par la Kindle d'Amazon et les autres tablettes.

Il y a près d'un mois, l'investisseur Richard Schottenfeld a annoncé avoir porté sa participation dans le groupe à 6,9% et a alors dit qu'il avait discuté avec Leonard Riggio d'une éventuelle vente.

Richard Schottenfeld considère que les 629 magasins du libraire devraient abandonner la vente de DVD et de musique aux profit des jouets et jeux, générateurs de plus forte marge avant la période des fêtes de fin d'année et à la suite de la faillite de Toys 'R' Us, selon un document déposé en août.

Richard Schottenfeld n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.

(Soundarya J à Bangalore; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Barnes & Noble, Inc., Amazon.com