Les actions des deux sociétés sont en baisse en réaction à cette annonce, T-Mobile perdant 1,82% et Sprint 3,17%. Malgré tout, T-Mobile est en hausse de 22% depuis le début de l'année et Sprint de 19%.

T-Mobile, filiale de Deutsche Telekom qui en détient 63% du capital, et Sprint, contrôlé par le japonais Softbank, n'ont pas répondu aux sollicitations de commentaires dans l'immédiat. Le département de la Justice s'est refusé à tout commentaire.

Des procureurs fédéraux ont engagé une procédure en juin pour bloquer la fusion, arguant qu'elle coûterait au consommateur plus de 4,5 milliards de dollars par an.

Pour obtenir l'avis favorable du département de la Justice, qui n'est pas partie à ce procès, T-Mobile et Sprint ont accepté plusieurs arrangements, notamment la vente de la marque Boost.

Les discussions pour la cession de cet actif à Dish Network durent depuis des semaines mais les deux opérateurs divergent sur certains points, notamment sur la vente éventuelle d'autres actifs à l'avenir, dans la mesure où Deutsche Telekom ne veut pas qu'ils se retrouvent dans les mains de câblo-opérateurs ou de sociétés high tech.

T-Mobile et Sprint ont dit au tribunal fin juin qu'ils disposés à repousser la conclusion de leur projet une fois terminé le procès intenté par les procureurs fédéraux.

Ils ont jusqu'au 29 juillet pour boucler la fusion mais ont pense qu'ils prorogeront ce délai.

Ajit Pai, président de la Commission fédérale des communications (FCC), a donné son accord de principe à la fusion et devrait officialiser sa position dans les semaines qui viennent.

(David Shepardson et Diane Bartz à Washington, Akanksha Rana à Bangalore Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)