En ce qui concerne la rhétorique de la Fed "qui s'engage à réduire l'inflation à tout prix", l'analyste principal Jean Bolvin écrit que l'énigme de la banque centrale "implique l'arbitrage politique le plus net depuis des décennies : entre étouffer la croissance par des taux nettement plus élevés ou vivre avec une inflation induite par l'offre".

Mercredi, la publication du procès-verbal de la dernière réunion de politique monétaire du Comité fédéral de l'open market (FOMC) pourrait faire la lumière sur la position de la Fed sur ce compromis.

Vendredi, le département du commerce devrait publier son rapport sur les dépenses de consommation personnelle (PCE) pour le mois d'avril, qui permettra de savoir si la croissance des prix a atteint un pic et quel est l'effet de l'inflation élevée à long terme sur les dépenses de consommation.

Au-delà de la perspective d'un resserrement trop agressif de la Fed, M. Bolvin s'attend à ce que les malheurs économiques de la Chine soient contagieux, déclarant : "Le coup porté à la croissance chinoise commence à rivaliser avec le choc de 2020 et dépasse déjà celui de la crise financière mondiale."

Depuis le début de l'année, le S&P 500 et le Nasdaq ont chuté de plus de 17 % et 27 %, respectivement. À la clôture de vendredi, le S&P 500 a clôturé à moins de 2 points de pourcentage de la confirmation de son entrée dans un marché baissier après avoir enregistré son dernier record de clôture le 3 janvier.

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