Le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a lancé mardi cette enquête après que certains républicains ont menacé de l'évincer de son poste s'il n'enquêtait pas sur M. Biden, qui cherche à se faire réélire en 2024.

Les républicains, qui contrôlent de justesse la Chambre des représentants, ont accusé M. Biden d'avoir profité, alors qu'il était vice-président de 2009 à 2017, des activités commerciales à l'étranger de son fils Hunter Biden, une allégation que la Maison-Blanche dément.

Vous trouverez ci-dessous les réactions à l'enquête :

IAN SAMS, PORTE-PAROLE DE LA MAISON BLANCHE :

"Les républicains de la Chambre des représentants enquêtent sur le président depuis neuf mois et n'ont trouvé aucune preuve d'actes répréhensibles. Ses propres membres l'ont dit. Il (McCarthy) s'est engagé à organiser un vote pour ouvrir la procédure de destitution, mais il a fait volte-face parce qu'il n'a pas de soutien. La politique extrême dans ce qu'elle a de pire".

JIM JORDAN, PRÉSIDENT RÉPUBLICAIN DU COMITÉ JUDICIAIRE DE LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS :

"Nous suivrons les faits, la Constitution et la loi. (Le président McCarthy) a raison de lancer cette enquête de mise en accusation."

HAKEEM JEFFRIES, CHEF DE FILE DES DÉMOCRATES DE LA CHAMBRE :

"L'enquête illégitime de destitution lancée par les Républicains MAGA extrêmes est regrettable, imprudente et répréhensible. Il s'agit d'une vengeance politique qui ne repose sur aucune base factuelle ou constitutionnelle. Les démocrates défendront la vérité et combattront les extrémistes de droite à chaque fois qu'ils en auront l'occasion".

SÉNATEUR RÉPUBLICAIN DES ÉTATS-UNIS MITT ROMNEY :

"Le fait que la Maison Blanche soit restée singulièrement silencieuse et qu'elle ait dorloté Hunter Biden suggère qu'une enquête n'est pas inappropriée. C'est très différent d'une mise en accusation. Pour qu'il y ait mise en accusation, il faudrait qu'il y ait des preuves d'un crime ou d'un délit grave. Cela n'a pas été allégué. Une enquête est quelque chose que le président et la Maison Blanche auraient pu éviter, mais ils ont été plutôt discrets.

LE REPRÉSENTANT DÉMOCRATE JIM MCGOVERN :

"Tout ce que vous devez savoir sur la destitution : McCarthy veut destituer Joe Biden parce qu'il ne l'aime pas et qu'il a besoin de mater une rébellion d'extrême droite. Mais il ne veut pas expulser George Santos qui a menti sur toute sa vie et qui est accusé de fraude, de blanchiment d'argent et d'autres choses encore. Quelle blague !".

SÉNATEUR RÉPUBLICAIN STEVE DAINES, PRÉSIDENT DE L'ORGANE RÉPUBLICAIN DE CAMPAGNE DU SÉNAT :

"Il est clair que le président Biden et son fils se sont livrés à la corruption. Je laisserai la Chambre faire son travail, mais je serai prêt à être juré s'il y a une mise en accusation."

SÉNATRICE RÉPUBLICAINE LISA MURKOWSKI :

"La barre de la destitution semble devenir de plus en plus basse chaque année."

LA REPRÉSENTANTE DÉMOCRATE PRAMILA JAYAPAL, PRÉSIDENTE DU CONGRESSIONAL PROGRESSIVE CAUCUS :

"Cette destitution est le nouvel objet brillant de Kevin McCarthy pour détourner l'attention du public du fait que le GOP n'arrive même pas à faire passer des projets de loi pour financer le gouvernement. Nous nous dirigeons donc vers un shutdown extrême des Républicains MAGA pendant qu'ils jouent à des jeux politiques avec une mise en accusation qui ne marche pas".

LE REPRÉSENTANT RÉPUBLICAIN KEN BUCK :

"Je veux toujours examiner les preuves. Je vais recevoir un briefing plus tard dans la semaine sur les preuves qui relient le président - à l'époque vice-président - Joe Biden aux activités de Hunter Biden. Je n'ai pas encore vu ce lien et je suis donc réticent à partager l'avis du président McCarthy".

REPRÉSENTANT DÉMOCRATE ERIC SWALWELL :

"Kevin McCarthy n'a aucune crédibilité en matière de destitution. Après avoir fui l'insurrection de Trump pour sauver sa vie et avoir ensuite condamné Trump pour son rôle, McCarthy a voté contre la destitution de Trump."