La décision d'adhérer se fera en deux temps ce jour-là, le président finlandais Sauli Niinisto annonçant d'abord son accord pour que le voisin nordique de la Russie rejoigne l'alliance de défense occidentale, puis les groupes parlementaires donnant leur aval à la demande, rapporte le journal.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a poussé la Finlande et la Suède à demander l'adhésion à l'OTAN et à abandonner une croyance en vigueur depuis des décennies selon laquelle il était préférable de maintenir la paix en ne choisissant pas publiquement son camp.

Reuters n'a pas été en mesure de vérifier immédiatement les détails fournis par Iltalehti.

Selon la constitution finlandaise, le président dirige la politique étrangère et de sécurité de la Finlande en coopération avec le gouvernement.

La décision sera confirmée lors d'une réunion entre le président et les principaux ministres du gouvernement après les annonces initiales du président et du Parlement, selon le journal.

La Russie, avec laquelle la Finlande partage une frontière de 1 300 km (810 miles) et une histoire de conflits datant d'avant 1945, a prévenu qu'elle déploierait des armes nucléaires et des missiles hypersoniques dans son enclave de Kaliningrad, sur la côte baltique, si la Finlande et la Suède décidaient de rejoindre l'alliance de l'OTAN dirigée par les États-Unis.