12/07/2021

Le 1er juin 2021, le Gouvernement a dévoilé son plan d'action pour aider les entreprises en difficultés à sortir de la crise. Une mission pilotée par un comité national de sortie de crise avec, à sa tête, Gérard Pfauwadel, entourée par une équipe resserrée. Découverte.

©BercyPhoto Gézelin Grée

Accompagner les entreprises pendant cette sortie de crise afin d'éviter des faillites. C'est l'objectif du plan d'action annoncé par Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance et Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice le 1er juin.

Une mobilisation inédite de l'État

La crise sanitaire qui touche la France depuis mars 2020 a entraîné une mobilisation inédite de l'État et de ses services afin de soutenir les entreprises fragilisées. Une mobilisation qui s'est aussi traduite par un soutien financier exceptionnel à travers des aides diverses.

Alors que la crise sanitaire s'atténue, le Gouvernement souhaite à présent accompagner toutes les entreprises, notamment celles que la crise a affaiblies, face aux difficultés financières qu'elles peuvent encore rencontrer.

Un comité nationale et une déclinaison locale

Le plan d'action d'accompagnement des entreprises en sortie de crise est piloté et coordonné par le Comité national de sortie de crise. Il réunit l'ensemble des acteurs, notamment les représentants des professions du chiffre et du droit, les institutions financières, les fédérations d'entreprises, les organismes consulaires ainsi que des représentants de l'État.

Sa déclinaison locale, le comité départemental de sortie de crise, permettra à l'ensemble des acteurs de rester en contact opérationnel tout le long de la mise en œuvre de ce plan d'action.

Gérard Pfauwadel, conseiller national à la sortie de crise

À la tête du comité national, Gérard Pfauwadel, conseiller national à la sortie de crise. Celui-ci est chargé d'animer le comité et de promouvoir le plan d'action. Sa mission est également de suivre la mise en œuvre des engagements des parties prenantes au plan.

Le parcours de Gérard Pfauwadel

Né le 22 juin 1950, Gérard Pfauwadel est diplômé de l'École Polytechnique et de l'École Nationale d'Administration. Il débute sa carrière au ministère des Finances, à la Direction du Trésor. De 1982 à 1983, il est le directeur de Cabinet de Michel Camdessus alors Directeur du Trésor. Il officie ensuite comme Secrétaire Général du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI) et devient sous-directeur en charge de l'épargne et des marchés financiers en 1986.

De 1988 à 1997, il est PDG de Matif SA et président de la Banque Centrale de Compensation. Il exerce ensuite différentes fonctions au sein de Mondial Assistance du groupe AGF-ALLIANZ. En 2003, il devient associé chez X-PM, et exerce en parallèle de 2004 à 2017, la fonction de Président d'Unigestion Asset Management (France).

L'équipe du comité

Gérard Pfauwadel est épaulé dans sa mission par une équipe destinée à accompagner les entreprises dès le printemps prochain. En effet, dès mars 2022, les entreprises soutenues financièrement pendant la pandémie devront commencer à rembourser le prêt garanti par l'État, ainsi que leurs échéances fiscales et sociales.

Stéphane Tourte est chargé de la Mission d'accompagnement des entreprises à la sortie de crise (MAESC). Ancien directeur des particuliers au sein de la Banque de France, il possède une véritable expertise sur la question du surendettement. Il interviendra en appui des conseillers départementaux afin d'assurer une véritable mobilisation des services de l'État. Il sera également en charge de faire remonter les informations pour l'outil de prédiction et de détection des fragilités financières de Bercy, Signaux Faibles.

Signaux Faibles

Le dispositif Signaux Faibles réunit, depuis 2019, la Direction générale des entreprises (DGE), la Banque de France (BDF), l'Urssaf Caisse nationale et la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP). Il s'agit d'un outil de veille basé sur un modèle prédictif unique pour détecter les entreprises qui pourraient rencontrer des difficultés. Il sera amélioré et utilisé par le comité national de sortie de crise. Sur la base de ces analyses, un contact individuel sera ainsi pris avec chaque entreprise détectée pour lui proposer un soutien adapté, dans un cadre strictement confidentiel et sur la base du volontariat.

Issu de l'inspection générale de la justice, Emmanuel Susset a été de 2016 à 2020 le secrétaire général de la Commission nationale des sanctions. Il animera et préparera le comité national qui se réunira quatre fois par an. L'instance sera composée de composée de représentants des institutions financières, fédérations patronales et consulaires, ainsi que de ceux des avocats, des administrateurs judiciaires et des experts-comptables.

En tant qu'inspecteur des finances pour le fonds de transition, Marc Auberger devra examiner les dossiers des entreprises en manque de fonds propre et qui pourraient rebondir grâce à un étalement des dettes ou un apport d'argent public.

Le fonds de transition

Doté de 3 milliards d'euros, cet outil financier est destiné aux entreprises de taille intermédiaire et aux grandes entreprises. Ce fonds permet d'intervenir sous forme de prêts, quasi-fonds propres et fonds propres.

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Ministry of Economy, Finance and Recovery of the French Republic published this content on 12 July 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 12 July 2021 12:52:02 UTC.