Rébellion chez les tories. Alors que Theresa May ne baisse pas les bras et espère faire passer son accord de divorce négocié avec Bruxelles, les députés britanniques cherchent un plan B. Ils ont voté hier soir en faveur d'un nouvel amendement (à 329 voix contre 302) permettant d'organiser demain une série de votes indicatifs pour savoir quelle forme doit prendre le Brexit. Un nouveau référendum, l'accord de May, une sortie sans accord, le maintien dans le marché unique ou encore l'annulation de la sortie de l'UE sont les scénarios envisagés. Parallèlement à ces évènements, trois ministres ont démissionné et l'UE a révélé être parée pour un Brexit sans accord et sans transition dès le 12 avril. Le rédacteur en chef politique du Sun, Tom Newton Dunn déclare sur Twitter que les tories s'attendent maintenant à ce que May fixe une date pour sa démission. 


 
Le déficit recule en France. Selon l'INSEE, le déficit public de l'Hexagone est ressorti à 2.5% du PIB en 2018 (à 59.6 milliards d'euros), contre 2.8% en 2017. La dette du pays a, par contre, augmenté de 56.6 milliards d'euros par rapport à 2017, en s'établissant à 2315.3 milliards d'euros. Concernant la croissance économique, l'institut a confirmé, lors de sa seconde estimation, une progression du PIB de 0.3% au T4 et a révisé à la hausse son estimation pour l'ensemble de l'année 2018, à +1.6%. 
 
Xi Jinping termine sa tournée européenne. Le président chinois a conclu hier avec la France plusieurs contrats commerciaux tels que l'achat par des compagnies chinoises de 300 appareils Airbus, l'accord de développement de 1 milliard d'euros pour des parcs éoliens, ou encore le lancement d'un fonds entre BNP Paribas, CIC et Eurazeo, visant à aider les entreprises françaises à se développer dans l'Empire du Milieu. Pour terminer sa visite sur le Vieux-Continent, Xi Jinping va s'entretenir aujourd'hui avec Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker. 
 
En Bref. La BoJ s'inquiète des conséquences de la dégradation de la conjoncture mondiale, se montre moins optimiste concernant l'évolution de la production industrielle et des exportations, mais laisse inchangée sa politique monétaire. Le Pentagone a décidé de débloquer 1 milliard de dollars pour le financement du mur à la frontière mexicaine voulu par Donald Trump. Comme attendu, des représentants démocrates ont réclamé la publication intégrale du rapport Mueller sur l'enquête russe, d'ici le 2 avril. La Banque centrale turque prend des mesures afin de regonfler ses réserves de change et limiter la dépréciation de sa devise : elle arrête de prêter des devises étrangères à une semaine, et augmente le coût de financement des banques à 25.5%.