Chris Harvey dit ne miser que sur elles jusqu'à la fin de l'année. Selon lui, elles affichent un plus fort potentiel de croissance, de meilleurs bilans, une plus grande stabilité, une volatilité moindre et tirent profit d'un puissant coup de pouce de l'IA (déjà générateur de revenus). Tout ça, si l'on s'accommode de la prime de 10 à 15% par rapport au marché. 

Les Uber Caps sont en fait les plus larges capitalisations du S&P 500, soit les Magnificent 7 : les GAFAM - Google (Alphabet), Amazon, Meta (ex-Facebook), Apple, Microsoft -, auxquelles s'ajoutent Tesla  et Nvidia

Extrêmement liquides et encore largement détenues par les institutionnels, ces actions devraient offrir un rendement excédentaire, au moins jusqu'à la fin 2023, selon le spécialiste. 

Elles offrent une sécurité pour les investisseurs car elles ont tendance à surperformer en sortie de cycles baissiers, dans un environnement morose pour les petites et moyennes capitalisations. Enfin, grâce à une importante pondération, elles ont la capacité à tirer leur indice vers le haut. 

Et le "Uber" dans tout ça ? Il s'agit là d'un simple emprunt à l'allemand über, signifiant "au-dessus de", "par-dessus" ou encore "plus que", dans sa forme adverbiale. 

 

Retrouvez ici l'interview de Chris Harvey sur Bloomberg :