Stockholm (awp/afp) - Le groupe suédois d'électroménager Electrolux a publié mercredi des résultats meilleurs qu'attendu pour le premier trimestre, lors duquel la rentabilité a bondi, et a revu ses prévisions annuelles à la hausse en Europe, son principal marché.

Dans un contexte de pandémie mondiale, "les consommateurs ont continué à passer plus de temps à la maison en utilisant leurs appareils de manière plus intensive et en consacrant une part plus importante de leur budget domestique à des projets de rénovation, ce qui a profité à nos ventes", s'est félicité le PDG du groupe Jonas Samuelson, cité dans le rapport.

Entre janvier et mars, le bénéfice net a atteint 1,56 milliard de couronnes (170 millions de francs suisses), contre 2,5 milliards un an plus tôt, alors que les analystes anticipaient 1 milliard, selon le consensus du fournisseur de services financiers Factset.

Le premier trimestre 2020 avait été marqué par un gain exceptionnel de 2,4 milliards issu de sa scission avec la branche "Electrolux Professional".

Le chiffre d'affaires a lui progressé de 9% à 29 milliards de couronnes, a précisé le groupe, là où les analystes attendaient 27,6 milliards.

Hors éléments exceptionnels, la marge opérationnelle a bondi de 7,4 points par rapport au premier trimestre 2020, à 7,9%, porté par "la croissance organique des ventes", explique le groupe.

"L'augmentation des coûts liés aux facteurs externes, principalement les matières premières, a été entièrement compensée par la hausse des prix", note également Electrolux, qui réalise environ 40% de son chiffre d'affaires en Europe et 31% en Amérique du Nord, ces deux principaux marchés régionaux.

Pour l'ensemble de l'année en cours, Electrolux entrevoit désormais une demande "positive" en Europe - là où il escomptait jusqu'alors une demande "légèrement positive" - et maintient sa prévision de demande "positive" en Amérique du Nord.

En revanche, en Amérique Latine (15,6% des ventes au total), la société, qui disait attendre une demande "positive" en début d'année, s'attend désormais à une demande "neutre".

"Même si la visibilité reste limitée en raison de la pandémie en cours, nous continuons à prévoir que la demande pour le premier semestre 2021 dépassera les niveaux saisonniers normaux sur nos principaux marchés", grâce notamment à l'augmentation des dépenses des consommateurs, a indiqué le PDG.

"Cependant, la capacité et la disponibilité des composants électroniques resteront des facteurs contraignants au second semestre", a-t-il poursuivi, tablant sur une normalisation de la demande au cours du second semestre de 2021.

afp/buc