Electrolux a annoncé jeudi avoir essuyé une perte au titre du deuxième trimestre, marqué par une faiblesse de la demande, et annoncé un vaste plan de cessions d'actifs qui ne semblait pas totalement rassurer le marché.

Aux alentours de 10h00, l'action 'B' du fabricant d'électroménager suédois lâchait 15%, signant la deuxième plus forte baisse de l'indice OMXS30 de la Bourse de Stockholm, derrière le groupe de médias Viaplay Group, lui aussi pénalisé par ses résultats.

Aux niveaux actuels, le titre n'affiche plus qu'une hausse de 9% cette année, à comparer avec un gain de 9,4% pour l'indice Nasdaq OMX Stockholm All-Share.

Le groupe a fait état ce matin d'une perte opérationnelle de 124 millions de couronnes suédoises au titre du trimestre écoulé, à comparer avec un bénéfice d'exploitation de 560 millions sur la même période de 2022.

Son chiffre d'affaires net s'est replié à 32,65 milliards de couronnes, contre 33,75 milliards un an plus tôt, donnant une croissance organique négative de 8,4%.

Dans son communiqué, Electrolux explique avoir pâti d'une consommation peu dynamique, caractérisée par un report des clients vers les produits d'entrée de gamme.

Dans ces conditions, la société a décidé de mettre en oeuvre un programme de cessions d'actifs non-stratégiques, qui pourrait lui rapporter quelque 10 milliards de couronnes au cours des prochaines années.

Ce plan prévoit notamment la vente de la marque Zanussi, mais aussi d'autres marques jugées secondaires telles que Faure ou Ideal.

Le projet englobe aussi la cession de sites de production basés en Egypte, essentiellement focalisés sur la marque Zanussi, ainsi que d'autres usines fabriquant des chauffe-eaux en Egypte et en Afrique du Sud.

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