2016, année du rattrapage pour les marchés émergents après cinq années de chute des cours ? C'est en tout cas la conviction de Paul Jackson, directeur de la recherche de Source, qui maintient sa surpondération des actions et des obligations de ces zones. "Nous sommes encouragés par le fait que les actions des pays émergents sont maintenant les moins chères. Ce contraste est intéressant si l’on se réfère à la situation des émergents à la fin 2010, lorsque c’était la classe d’actif la plus chère, avant de connaitre 5 ans de fortes sous-performances", indique le gérant.

Ce soutien apporté par la valorisation de ces actifs s'ajoute à des fondamentaux solides, que ce soit en termes de démographie ou d'endettement.

Alors que les marchés sont de nouveau focalisés sur la politique monétaire et notamment les décisions de la Fed, Paul Jackson (Source) ne nie pas les menaces qui pèsent sur les actifs émergents. Mais, pour lui, "seule la dynamique observée sur les prix des matières premières pourrait se révéler problématique". Même une hausse des taux américains ou un ralentissement de la Chine ne semblent pas suffisants pour faire dérailler la dynamique des émergents, suggère le directeur de la recherche de Source.