La Haye (awp/afp) - Le géant néerlandais de la bière Heineken a indiqué mercredi avoir finalisé l'acquisition, annoncée en 2021 pour 2,2 milliards d'euros, du sud-africain Distell qui produit certaines des boissons emblématiques du pays d'Afrique australe.

Heineken, deuxième plus gros brasseur du monde derrière le belgo-brésilien Anheuser-Busch InBev, a aussi racheté Namibia Breweries.

"Heineken finalise avec succès l'acquisition de Distell et de Namibia Breweries pour créer Heineken Beverages", a déclaré le brasseur néerlandais dans un communiqué, sans préciser le montant des transactions.

Les deux opérations combinées devaient peser environ quatre milliards d'euros, avait indiqué Heineken en 2021.

Distell produit notamment l'Amarula, le cidre Savanna et le vin Nederburg.

"Nous sommes ravis d'accueillir plus de 5.400 employés talentueux de Distell et de Namibia Breweries au sein de Heineken et nous nous réjouissons d'ajouter plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires net et un bénéfice d'exploitation de 150 millions d'euros à notre implantation africaine", s'est réjoui le PDG du groupe néerlandais, Dolf van den Brink, cité dans le communiqué.

"En combinant les forces des trois entités, nous pouvons tirer parti de notre expertise et de nos ressources pour favoriser la croissance, créer des emplois et contribuer au développement économique global de la région", a-t-il ajouté.

Suite à un accord avec les autorités de la concurrence en Afrique du Sud, Heineken Beverages prévoit un "important paquet d'intérêt public" qui comprend notamment un plan d'investissement "ambitieux" de plus de 500 millions d'euros sur cinq ans.

Le brasseur souhaite investir plus de 250 millions d'euros dans la construction d'une nouvelle brasserie et malterie et créer un pôle d'innovation et de recherche et développement pour la région.

Heineken compte également mettre en oeuvre un programme de "transformation de taverne" qui devra aider environ 1.000 propriétaires de tavernes à devenir des entreprises locales agréées et durables sur une période de cinq ans.

afp/jh