"Nous avons un plan clair et détaillé sur la façon dont nous allons réinitialiser l'entreprise, accélérer la compétitivité et accroître notre avance sur les marchés où nous choisissons de jouer", a déclaré le directeur général Pekka Lundmark. L'objectif est de renouer avec une marge à deux chiffres dans deux ans. La société avait auparavant réduit ses prévisions de marge d'exploitation pour 2020 à 9%, contre 9,5% auparavant, et prévoit une marge de 7 à 10% pour 2021.

Pekka Lundmark est aux commandes de l'équipementier depuis le mois d'août dernier, avec pour mission de lui faire redresser la tête et de combler l'écart avec ses deux grands rivaux, Ericsson et Huawei. Plus tôt dans la semaine, Nokia avait annoncé la suppression de 5000 à 10 000 emplois sur les 90 000 que compte le groupe.

Le finlandais est en restructuration permanente depuis des années, avec des implications en France, puisqu'il avait racheté la star locale des réseaux, Alcatel-Lucent, voilà quelques années.

Selon le cabinet Dell'Oro, la part de marché globale dans les équipements télécoms de Nokia a reculé à 15 % en 2020, pendant que celle du chinois Huawei passé de 28 à 31 %. Ericsson (passé de 14 à 15%) et ZTE (10%) suivent.