L'entreprise néerlandaise qui officie dans les services à l'industrie pétrolière, une spécialité assez peu recommandable ces dernières années, a publié des semestriels proches des attentes. Certes, la génération de cash-flow est toujours négative, certes, la dette reste lourde à 735,2 M€ pour une société qui ne génère pas de trésorerie. Et, Certes, Seabed Geosolutions pèse sur les résultats.
 
Mais les créanciers de Fugro ont accepté d'étendre la maturité du crédit-revolving dont bénéficie l'entreprise jusqu'en mai 2021, ce qui redonne de la flexibilité pendant près de deux ans. Et Seabed, déprécié à hauteur de 61 M€, a été mis en vente avec plusieurs manifestations d'intérêts déjà formulées. Cela ne constitue pas une surprise : le coactionnaire CGG avait déprécié ses 40% de Seabed plus tôt dans la semaine.
 
"Je suis positif sur l'extension de la maturité du crédit revolving car cela donne plus de temps à Fugro pour sortir de ses actifs non-stratégiques ou pour profiter d'une amélioration potentielle de ses résultats", indique l'analyste de KBC Securities Cédric Duinslaeger, qui recommande d'accumuler en visant 13,50 EUR.
 
Fugro et CGG avaient créé Seabed Geosolutions en 2013, en mariant leurs activités "Ocean Bottom Node" et en y ajoutant les divisions "Shallow Water", "Ocean Bottom Cable" et "Monitoring Permanent des Réservoirs" du Français. Cette opération avait aussi permis à CGG de récupérer 225 M€ en échange des apports, Fugro détenant 60% du capital. 

Quant aux vendeurs à découvert, ils ont largement profité du parcours de Fugro ces derniers mois. Les positions risquent de s'alléger dans les jours qui viennent. Pour en savoir davantage, lisez "Tous en short"