Le premier groupe chimique mondial par le chiffre d'affaires a fait état d'un bénéfice d'exploitation ajusté en hausse de 40% à 2,7 milliards d'euros au premier trimestre, alors que le consensus réalisé par Reuters anticipait 2,4 milliards.

Il rejoint ainsi d'autres chimistes tels que Dow Chemical, DuPont ou le saoudien Sabic, qui ont eux aussi battu le consensus.

BASF a également dit que son bénéfice d'exploitation ajusté, hors taxe pétrolière non amortissable, serait en nette hausse cette année.

Le groupe compte aussi dégager une prime significative sur le coût du capital cette année, une mesure qu'il utilise pour établir son dividende.

Les actionnaires réunis en assemblée générale devraient approuver ce vendredi un relèvement du dividende à 2,20 euros par action contre 1,70 euro l'an passé. BASF avait alors réduit le dividende pour la première fois en 16 ans, conséquence de la crise économique mondiale.

Il avait également mis fin à ses rachats d'actions l'an passé, toujours en raison de la crise.

Le président du directoire, Jürgen Hambrecht, doit céder la place ce jour au directeur financier Kurt Bock, qui a dit que BASF rechercherait toujours de la croissance Asie, admettant toutefois que trouver des sociétés "opéables" dans cette région relevait de l'exploit.

Il a ajouté que les perspectives d'ensemble semblaient à présent un peu plus favorable que ce qui avait été constaté en février.

Frank Siebelt et Ludwig Burger, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Benjamin Mallet