RÉSULTATS

AU 30 SEPTEMBRE 2018

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 30 octobre 2018

HAUSSE DE L'ACTIVITÉ DANS UN CONTEXTE CONTRASTÉ DE CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN EUROPE

ENCOURS DE CRÉDITS : +4,2% / 3T17

PROGRESSION DES REVENUS DES PÔLES OPÉRATIONNELS*

PNB DES PÔLES OPÉRATIONNELS : +0,8%** / 3T17

HAUSSE DES COÛTS DES MÉTIERS SPÉCIALISÉS EN CROISSANCE, BAISSE DES COÛTS DANS LES RÉSEAUX DE DÉTAIL ET CIB

COÛTS DES PÔLES OPÉRATIONNELS : +1,4%** / 3T17

COÛT DU RISQUE TOUJOURS À UN NIVEAU BAS 34 pb***

HAUSSE DU RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

RNPG : 2 124 M€ (+4,0% / 3T17)

BILAN TRÈS SOLIDE

CET1 **** : 11,7% (+0,2 pt / 30.06.18)

PROGRESSION DE L'ACTIVITÉ

HAUSSE DU RÉSULTAT

* DOMESTIC MARKETS, INTERNATIONAL FINANCIAL SERVICES, CORPORATE AND INSTITUTIONAL BANKING ; ** A PÉRIMÈTRE ET CHANGE CONSTANTS ; *** COÛT DU RISQUE / ENCOURS DE CRÉDIT À LA CLIENTÈLE DÉBUT DE PÉRIODE (EN PB ANNUALISÉS) ; **** AU 30 SEPTEMBRE 2018, CRD4 (RATIO «FULLY LOADED »)

Le 29 octobre 2018, le Conseil d'administration de BNP Paribas, réuni sous la présidence de Jean Lemierre, a examiné les résultats du Groupe pour le troisième trimestre 2018.

HAUSSE DU RÉSULTAT

L'activité de BNP Paribas reste en progression ce trimestre dans un contexte contrasté de croissance économique en Europe, avec des marchés de capitaux, notamment de taux d'intérêt, peu favorables.

Le produit net bancaire, à 10 352 millions d'euros, baisse de 0,4% par rapport au troisième trimestre 2017 qui intégrait l'impact exceptionnel de la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour +21 millions d'euros.

Dans les pôles opérationnels, le produit net bancaire augmente de 0,3% (+0,8% à périmètre et change constants) : il est en légère baisse dans Domestic Markets1 (-1,1%) du fait de l'environnement de taux toujours bas, partiellement compensé par le bon développement de l'activité, notamment dans les métiers spécialisés, est en progression sensible dans International Financial Services (+4,3%) malgré un effet de change défavorable2 mais baisse dans CIB du fait d'un contexte toujours peu porteur en Europe (-3,5%).

Les frais de gestion du Groupe, à 7 277 millions d'euros, sont en hausse de 2,0% par rapport au troisième trimestre 2017. Ils incluent l'impact exceptionnel des coûts de transformation des métiers et des coûts de restructuration des acquisitions3 pour 267 millions d'euros (222 millions au troisième trimestre 2017).

Les frais de gestion des pôles opérationnels augmentent de 2,1% par rapport au troisième trimestre 2017 (+1,4% à périmètre et change constants) : ils augmentent de 0,2% pour Domestic Markets1 avec une hausse dans les métiers spécialisés en lien avec le développement de l'activité mais une baisse dans les réseaux domestiques (France, Belgique, Italie, Luxembourg), progressent de 6,1% pour International Financial Services en lien avec la croissance de l'activité, mais baissent de 0,7% chez CIB du fait des mesures de réduction des coûts.

Le résultat brut d'exploitation du Groupe s'établit ainsi à 3 075 millions d'euros, en baisse de 5,7%. Il diminue de 3,1% pour les pôles opérationnels (-0,3% à périmètre et change constants).

Le coût du risque, à 686 millions d'euros (668 millions d'euros au troisième trimestre 2017), augmente de 2,7% par rapport au troisième trimestre 2017. A 34 points de base des encours de crédit à la clientèle, il reste à un niveau bas qui tient notamment à la bonne maîtrise du risque à l'origination, à l'environnement de taux bas et à la poursuite de l'amélioration du portefeuille en Italie.

Le résultat d'exploitation du Groupe, à 2 389 millions d'euros (2 593 millions d'euros au troisième trimestre 2017), baisse ainsi de 7,9%. Il est en baisse de 5,0% pour les pôles opérationnels (-2,7% à périmètre et change constants).

Les éléments hors exploitation s'élèvent à 427 millions d'euros (380 millions d'euros au troisième trimestre 2017). Ils enregistrent ce trimestre l'impact exceptionnel de la plus-value de cession de 30,3% de First Hawaiian Bank pour 286 millions d'euros. Ils intégraient au troisième trimestre 2017 l'impact exceptionnel de la plus-value de cession de 326 millions d'euros réalisée dans le cadre de l'introduction en bourse de SBI Life ainsi que la dépréciation de la totalité de la survaleur de TEB pour 172 millions d'euros.

  • 1 Intégrant 100% des Banques Privées des réseaux domestiques (hors effets PEL/CEL)

  • 2 +7,0% à périmètre et change constants

  • 3 Notamment LaSer, Bank BGZ, DAB Bank et GE LLD

Le résultat avant impôt, à 2 816 millions d'euros (2 973 millions d'euros au troisième trimestre 2017), est ainsi en baisse de 5,3%. Il diminue de 11,5% pour les pôles opérationnels (-2,9% à périmètre et change constants).

L'impôt sur les sociétés diminue compte tenu du faible taux de taxation de la plus-value à long terme sur First Hawaiian Bank et de la baisse du taux de l'impôt sur les sociétés en Belgique et aux Etats-Unis. Le résultat net part du Groupe s'élève ainsi à 2 124 millions d'euros, en hausse de 4,0% par rapport au troisième trimestre 2017 (2 043 millions d'euros). Il est stable hors éléments exceptionnels1.

Au 30 septembre 2018, le ratio « common equity Tier 1 » de Bâle 3 plein2, tenant compte du passage complet à IFRS 9, s'élève à 11,7% (+25 pb par rapport au 30 juin 2018). Le ratio de levier de Bâle 3 plein3 s'établit à 4,0% et le ratio de liquidité (« Liquidity Coverage Ratio ») à 110%. Enfin, la réserve de liquidité du Groupe, instantanément mobilisable, est de 308 milliards d'euros, soit plus d'un an de marge de manœuvre par rapport aux ressources de marché.

L'actif net comptable par action s'élève à 73,3 euros soit un taux de croissance moyen annualisé de 5,0% depuis le 31 décembre 2008, illustrant la création de valeur continue au travers du cycle. Il avait enregistré au trimestre précédent le paiement du dividende de 3,02 euros par action.

Le Groupe met en œuvre activement le plan de transformation 2020, programme ambitieux de nouvelles expériences pour les clients, de transformation digitale et d'efficacité opérationnelle (173 millions d'euros d'économies de coûts ce trimestre soit 1 030 millions d'euros depuis le lancement du programme début 2017). Il poursuit par ailleurs le renforcement de son système de contrôle interne et de conformité.

Le Groupe BNP Paribas mène une politique ambitieuse d'engagement dans la société avec des initiatives fortes en faveur de la responsabilité éthique, de l'innovation sociale et environnementale et d'une économie bas carbone.

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Pour les neuf premiers mois de 2018, le produit net bancaire, à 32 356 millions d'euros, baisse de 0,8% par rapport aux neuf premiers mois de 2017 qui intégrait l'impact exceptionnel des plus-values de cession des titres Shinhan et Euronext pour un montant total de +233 millions d'euros ainsi que la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour -186 millions d'euros.

Dans les pôles opérationnels, il est stable, enregistrant un effet de change défavorable (+0,3% à périmètre et change constants) : il est en légère baisse chez Domestic Markets4 (-0,3%) du fait de l'environnement de taux bas partiellement compensé par le bon développement de l'activité, est en hausse dans International Financial Services (+5,6%) malgré un effet de change défavorable5, mais baisse par rapport à une base élevée dans CIB du fait d'un contexte de marché moins porteur en Europe (-6,9% mais -4,0% hors effet de change et plus-values réalisées au deuxième trimestre 2017).

Les frais de gestion du Groupe, à 22 905 millions d'euros, sont en hausse de 2,6% par rapport aux neuf premiers mois de 2017. Ils incluent l'impact exceptionnel des coûts de transformation

  • 1 Effet des éléments exceptionnels après impôts : +78 millions d'euros (-2 millions d'euros au troisième trimestre 2017)

  • 2 Ratio tenant compte de l'ensemble des règles de la CRD4 sans disposition transitoire

  • 3 Ratio tenant compte de l'ensemble des règles de la CRD4 à 2019 sans disposition transitoire, calculé conformément à l'acte délégué de la Commission Européenne du 10 octobre 2014

  • 4 Intégrant 100% des Banques Privées des réseaux domestiques (hors effets PEL/CEL)

  • 5 +7,4% à périmètre et change constants

des métiers et des coûts de restructuration des acquisitions1 pour 753 millions d'euros (501 millions sur les neuf premiers mois de 2017). Hors ces éléments exceptionnels, ils n'augmentent que de 1,5%.

Les frais de gestion des pôles opérationnels augmentent de 1,9% par rapport aux neuf premiers mois de 2017 (+2,0% à périmètre et change constants) : ils augmentent de 1,7% pour Domestic Markets2 avec une hausse dans les métiers spécialisés en lien avec le développement de l'activité mais une baisse dans les réseaux domestiques, progressent de 5,7% pour International Financial Services en lien avec la croissance de l'activité, mais baissent de 2,3% chez CIB du fait des mesures de réduction des coûts.

Le résultat brut d'exploitation du Groupe s'établit ainsi à 9 451 millions d'euros, en baisse de 8,3%. Il diminue de 3,8% pour les pôles opérationnels (-3,1% à périmètre et change constants).

Le coût du risque est en baisse, à 1 868 millions d'euros (1 922 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2017). Il s'établit à 32 points de base des encours de crédit à la clientèle. Ce faible niveau tient notamment à la bonne maîtrise du risque à l'origination, à l'environnement de taux bas et à la poursuite de l'amélioration en Italie.

Le résultat d'exploitation du Groupe, à 7 583 millions d'euros (8 384 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2017), diminue ainsi de 9,6%. Il est en baisse de 5,0% pour les pôles opérationnels (-5,1% à périmètre et change constants).

Les éléments hors exploitation s'élèvent à 942 millions d'euros (804 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2017). Ils intègrent l'impact exceptionnel de la plus-value de cession d'un immeuble pour 101 millions d'euros et la plus-value de cession de 30,3% de First Hawaiian Bank pour 286 millions d'euros. Ils enregistraient sur la même période de l'année dernière la plus-value de cession de 326 millions d'euros réalisée dans le cadre de l'introduction en bourse de SBI Life ainsi que la dépréciation de la totalité de la survaleur de TEB pour 172 millions d'euros.

Le résultat avant impôt, à 8 525 millions d'euros (9 188 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2017), est ainsi en baisse de 7,2%. Il baisse de 7,6% pour les pôles opérationnels (-5,2% à périmètre et change constants).

Le taux moyen d'impôt sur les bénéfices s'établit à 25,5%, bénéficiant d'un effet positif de 2 points du fait de la baisse du taux de l'impôt sur les sociétés en Belgique et aux Etats-Unis et de la faible taxation de la plus-value de cession à long terme sur First Hawaiian Bank.

Le résultat net part du Groupe s'élève ainsi à 6 084 millions d'euros, en baisse de 3,9% par rapport aux neuf premiers mois de 2017 mais de seulement 2,8% hors exceptionnels3.

La rentabilité des fonds propres hors éléments exceptionnels est ainsi égale à 9,5%. La rentabilité des fonds propres tangibles hors éléments exceptionnels est de 11,0%.

  • 1 Notamment LaSer, Bank BGZ, DAB Bank et GE LLD

  • 2 Intégrant 100% des Banques Privées des réseaux domestiques (hors effets PEL/CEL)

  • 3 Effet des éléments exceptionnels après impôts : -169 millions d'euros (-97 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2017)

RETAIL BANKING & SERVICES DOMESTIC MARKETS

L'activité commerciale de Domestic Markets est en hausse. Les encours de crédit augmentent de 4,7% par rapport au troisième trimestre 2017 avec une bonne progression des crédits dans les réseaux domestiques et les métiers spécialisés (Arval, Leasing Solutions). Les dépôts augmentent de 4,7% par rapport au troisième trimestre 2017, en hausse dans tous les pays. Les actifs sous gestion de la banque privée progressent de 1,3% par rapport au 30 septembre 2017.

Domestic Markets poursuit le développement de nouvelles expériences clients et la transformation digitale. Hello bank! atteint près de 3 millions de clients (+13,7% par rapport au 30 septembre 2017) et franchit le cap des 400 000 clients en France grâce à un bon niveau d'acquisition nette. Le pôle accélère les usages mobiles des particuliers et enrichit les fonctionnalités disponibles avec par exemple l'ajout de l'option de reconnaissance faciale pour les virements sécurisés en Italie et la possibilité de réaliser tous les types de virements sur l'application mobile en France. Le pôle développe par ailleurs les usages digitaux de la clientèle d'entreprises avec plus de 70% des clients déjà équipés de l'offre digitale Ma Banque Entreprise en France. Il poursuit l'adaptation de ses offres aux nouveaux usages avec le développement de LyfPay, solution universelle de paiement mobile, qui a enregistré déjà plus de 1 million de téléchargements depuis son lancement en mai 2017. Enfin, le pôle simplifie et optimise le réseau commercial de proximité afin d'améliorer le service aux clients et réduire les coûts : d'ici fin 2018 il aura supprimé un niveau régional de pilotage du réseau en France.

Le produit net bancaire1, à 3 874 millions d'euros, est en baisse de 1,1% par rapport au troisième trimestre 2017 du fait de l'impact des taux bas, partiellement compensé par la hausse de l'activité et la bonne progression des métiers spécialisés.

Les frais de gestion1 (2 605 millions d'euros) sont en hausse de 0,2% par rapport au troisième trimestre 2017, l'effet du développement de l'activité des métiers spécialisés étant presque compensé par la baisse de 1,3% en moyenne des coûts des réseaux.

Le résultat brut d'exploitation1, à 1 269 millions d'euros, baisse de 3,8% par rapport au même trimestre de l'année dernière.

Le coût du risque est en baisse de 19,4% par rapport au troisième trimestre 2017, notamment du fait de la poursuite de la baisse chez BNL bc.

Ainsi, après attribution d'un tiers du résultat de la Banque Privée au métier Wealth Management (pôle International Financial Services), le résultat avant impôt2 du pôle s'établit à 956 millions d'euros, en baisse de 1,4% par rapport au troisième trimestre 2017, montrant une bonne résistance d'ensemble dans l'environnement de taux bas grâce à la hausse de l'activité.

Pour les neuf premiers mois de 2018, le produit net bancaire1, à 11 781 millions d'euros, est en baisse de 0,3% par rapport aux neuf premiers mois de 2017, du fait de l'impact des taux bas largement compensé par la hausse de l'activité et la progression des métiers spécialisés. Les frais de gestion1 (8 104 millions d'euros) sont en hausse de 1,7% par rapport aux neuf premiers mois de 2017 (+1,4% hors taxes et contributions soumises à IFRIC 21), avec une augmentation dans les métiers spécialisés du fait de leur développement mais une baisse de 0,7%3 en moyenne des coûts des réseaux. Le résultat brut d'exploitation1 baisse ainsi de 4,6%, à 3 677 millions d'euros, par rapport à la même période de l'année dernière. Le coût du risque est en baisse de 26,4% par rapport aux neuf premiers mois de 2017, notamment du fait de la poursuite

  • 1 Intégrant 100% de la Banque Privée en France (hors effets PEL/CEL), en Italie, en Belgique et au Luxembourg

  • 2 Hors effets PEL/CEL de +4 millions d'euros contre +7 millions d'euros au troisième trimestre 2017

  • 3 Hors taxes et contributions soumises à IFRIC 21

La Sté BNP Paribas SA a publié ce contenu, le 30 octobre 2018, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le30 octobre 2018 06:43:02 UTC.

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