Haji-Ioannou a affirmé dans un communiqué qu'il avait prévenu le transporteur qu'il n'apportera pas d'argent frais si elle n'annule pas un contrat de 4,5 Mds£ passé avec Airbus pour 107 monocouloirs. Il estime que la facture met en péril l'existence d'easyJet, qui sera, selon lui, à court de liquidités d'ici le mois d'août. Il a également fait part de son souhait de voir la compagnie réduire sa flotte à 250 appareils.

La Grande-Bretagne a recommandé aux compagnies sous pavillon britannique de lever de l'argent frais auprès de leurs actionnaires, avant d'envisager une aide publique. Bien qu'easyJet profite des programmes d'aide gouvernementaux pour les entreprises, elle n'a pas demandé de renflouement spécifique.

Les actions de quatre transporteurs aériens européens en 2020

La seule façon pour Stelios Haji-Ioannou d'influer sur la direction d'easyJet, dont il a tenté d'évincer les deux principaux dirigeants, serait de convoquer une assemblée générale pour forcer la révocation des administrateurs Il prévoit d'écrire au président du conseil pour demander la révocation du directeur financier Andrew Findlay et du CEO Andreas Bierwirth.

La famille Haji-Ioannou possède environ un tiers des actions d'easyJet et critique depuis longtemps les plans d'expansion de la compagnie aérienne.