L'électricien public français, dont l'Etat détient 83,7% du capital, vise toujours pour l'exercice en cours un bénéfice avant impôts, charges financières, dépréciations et amortissements (Ebitda) compris entre 16,0 et 16,7 milliards d'euros après prise en compte des nouvelles normes IFRS, soit une fourchette équivalent à la fourchette hors IFRS annoncée en février.

EDF a également redit son intention d'atteindre une réduction de charges opérationnelles de 1,1 milliard d'euros en 2019 par rapport à 2015 et de dégager cette année un cash flow positif - prévu supérieur à 600 millions - hors projet d'EPR britannique d'Hinkley Point et coûts liés au compteur communicant Linky.

Les ventes du groupe ont atteint quelque 21,0 milliards d'euros au cours des trois premiers mois de l'année, enregistrant une croissance organique de 1,7%.

En France, malgré un repli de la production nucléaire de 1,0% et un recul de 3,7 térawatts-heure (TWh) de la consommation des clients finals liée à des températures clémentes, EDF a vu son chiffres d'affaires progresser de 2,4%, en particulier grâce à des prix plus favorables sur les marchés à terme.

L'évolution des tarifs réglementés - hors composante liée à l'acheminement - a en revanche eu un effet négatif d'environ 54 millions d'euros sur ses ventes, dû notamment au report de la hausse qui était initialement prévue au 1er février.

EDF a en outre confirmé son hypothèse de production nucléaire de 395 TWh en France en 2019, en très légère hausse par rapport aux 393 TWh enregistrés en 2018.

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : ENGIE, Electricité de France