Paris (awp/afp) - EDF a souffert en 2017 d'un recul de sa production nucléaire et hydraulique en France comme de la faiblesse des prix sur le marché mais l'électricien a confirmé vendredi attendre un "rebond" cette année.

Le bénéfice net de l'électricien a certes progressé de 11,3% à 3,2 milliards d'euros, aidé par la plus-value enregistrée sur la cession d'une part du réseau RTE. Mais son excédent brut d'exploitation (Ebitda) a plongé de 16,3% à 13,7 milliards d'euros.

"Les résultats de l'année 2017 sont conformes aux attentes malgré le recul de la production nucléaire et hydraulique en France et des conditions de prix dégradées sur presque toutes les géographies du groupe", indique EDF dans un communiqué.

La production nucléaire française a reculé de 1,3% à 379,1 térawatts-heure (TWh) l'an dernier en raison d'indisponibilités techniques et d'arrêts pour maintenance mais aussi de l'arrêt temporaire de la centrale du Tricastin (Drôme) pour des travaux à la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

La production hydraulique a de son côté souffert d'un manque de pluie.

Pour 2018, le groupe "confirme ses objectifs" et vise un Ebitda en rebond, compris entre 14,6 et 15,3 milliards d'euros. "EDF dispose (...) de bases solides pour réussir le rebond attendu en 2018", a assuré le PDG Jean-Bernard Lévy, cité dans le communiqué.

La production nucléaire est attendue en hausse, supérieure à 395 TWh cette année, avant de décliner en 2019 en raison notamment de la fermeture programmée de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), qui ne sera pas encore pleinement compensée par le démarrage de l'EPR de Flamanville (Manche), qui doit monter en puissance progressivement.

afp/jh