Ericsson a présenté des résultats inférieurs aux attentes au deuxième trimestre. L'équipementier télécoms a engrangé un bénéfice net de 1,8 milliard de couronnes suédoises (171 millions d’euros) contre une perte du même montant un an plus tôt. Sa marge brute, corrigée des charges de restructuration - une mesure clé de la rentabilité pour les analystes - est ressortie stable à 36,7%, ressortant sous le consensus s’élevant à 37,4%.

Ericsson a aussi dévoilé un bénéfice opérationnel de 3,7 milliards de couronnes suédoises, à comparer avec un profit de 0,2 milliard de couronnes suédoises au deuxième trimestre 2018. La marge opérationnelle, hors éléments exceptionnels, est ressortie à 7%, à comparer avec 4,1% un an plus tôt et un consensus de 8,4%.

Les profits du concurrent de Nokia ont bénéficié de sa croissance.

Les ventes ont augmenté de 10% à 54,8 milliards, dépassant les attentes. A taux de change et périmètre constants, la progression est de 7%. Elles ont été soutenues par son activité de Réseaux, dont les revenus ont bondi de 17%, dont 11% en organique, à 37,8 milliards de couronnes suédoises.

S'exprimant sur ses perspectives, Ericsson anticipe un marché de la partie radio des systèmes de télécommunication mobile (RAN), son cœur d'activité, en hausse de 3% en 2019. Les charges de restructuration sont toujours attendues entre 2 et 4 milliards de couronnes suédoises contre de 3 à 5 milliards précédemment.