Saint-Gall (awp) - Le président du conseil d'administration d'Helvetia Pierin Vincenz n'a pas été poussé à la démission, selon ses propres déclarations faites au bihebdomadaire "Finanz und Wirtschaft". "Mes collègues du conseil d'administration m'ont toujours soutenu", a-t-il assuré au journal (édition en ligne du 18 décembre).

Il s'est rendu compte que l'enquête de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés (Finma) concernant ses activités à la tête du groupe Raiffeisen "ne prendrait pas rapidement fin". La procédure était un poids pour Helvetia et pour lui-même. "Dans cette situation d'incertitude, je ne m'attends pas à avoir toutes les chances de mon coté pour une réélection".

Dans la matinée, Helvetia a annoncé que M. Vincenz se retirait immédiatement du conseil d'administration.

Il n'y a pas de signes pour l'instant que la Finma puisse lui interdire de diriger une entreprise financière, poursuit le président sur le départ. "Mon contact avec les autorités se limite aux questions procédurières, les points sur le contenu n'ont pas encore été abordés".

Lorsque la question lui est posée de savoir après-coup ce qu'il aurait pu faire différemment en tant que directeur de Raiffeisen, il répond: "Du point de vue actuel, j'aurai accordé une plus grande attention aux règles de gouvernance d'entreprises. Je suis conscient qu'il y avait sur ce point un potentiel d'amélioration."

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