NEW YORK, 25 septembre (Reuters) - Les cours du pétrole ont poursuivi leur ascension mardi sur le marché new-yorkais Nymex, avec un nouveau pic de quatre ans pour le Brent, mais ils ont fini sous leurs plus hauts du jour après de nouvelles critiques de Donald Trump contre l'Opep qui selon lui impose des prix "horribles".

Devant l'Assemblée générale de l'Onu, le président américain a une nouvelle fois exhorté l'Organisation des pays exportateurs de pétrole à accroître ses pompages et à agir pour faire baisser les cours, qui sont revenus lundi à des plus hauts depuis 2014.

"Il est difficile de croire que les Saoudiens ne vont pas répondre à son appel d'une façon ou d'une autre, surtout si les cours continuent de grimper à ce rythme", observe John Kilduff, associé chez Again Capital à New York. "Il va les soumettre à une pression sans relâche."

Mohammed Barkindo, le secrétaire général de l'Opep, a déclaré mardi à Madrid qu'il était important pour l'organisation et ses alliés de faire en sorte de ne pas "passer d'une crise à une autre."

Avant les propos de Trump, le Brent de mer du Nord avait culminé à 82,55 dollars le baril, au plus haut depuis le 10 novembre 2014, dans la perspective d'une baisse de l'offre mondiale après l'entrée en vigueur des sanctions américaines contre l'industrie pétrolière iranienne le 4 novembre.

Le contrat novembre sur le Brent a clôturé en hausse de 67 cents, soit 0,83%, à 81,87 dollars et celui sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 20 cents ou 0,28% à 72,28 dollars le baril, non loin d'un plus haut depuis la mi-juillet.

Le Brent s'achemine vers un cinquième trimestre consécutif de progression, une série sans précédent depuis le début 2007 quand six trimestres de hausse l'avaient propulsé à un record de 147,50 dollars le baril.

BREAKINGVIEWS-Oil could skim $100, albeit briefly (Jessica Resnick-Ault, Véronique Tison pour le service français)