Zurich (awp) - Le laboratoire rhénan Polyphor confirme au terme d'une extension d'étude de phase I l'efficacité de son anticancéreux expérimental balixafortide en combinaison avec l'eribuline contre le cancer du sein métastatique HER2 négatif. Sur les 56 patientes suivies, une moitié étaient encore vivantes après 18 mois, contre un peu plus de 40% généralement observé. Le taux de survie à deux ans s'élevait à 33%, contre 25%.

L'analyse de ces données fera l'objet d'une présentation à l'occasion du prochain congrès de la Société américaine d'oncologie clinique (Asco), qui se tient du 31 mai au 4 juin à Chicago.

Le balixafortide représente une planche de salut de la société d'Allschwil, après la mise à l'arrêt annoncée il y a une semaine des préparatifs en vue d'une étude de phase III sur son traitement expérimental murepavadin contre la pneumonie nosocomiale. Le cours de l'action avait été dans la foulée amputé de moitié.

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