Dans un communiqué, l'Association des actionnaires minoritaires de sociétés cotées (ASAMIS) annonce soutenir les salariés d’Arjowiggins Security et dénonce l’irresponsabilité de la direction. L'association révèle que des salariés l'ont appelé en désespoir de cause en signalant que le directeur de l’usine de Jouy-sur-Morin et le DRH étaient partis du jour au lendemain sans les avertir de la fermeture de l’usine, rôle qui est revenu aux gendarmes. Comment cette démission de responsabilité en chaîne ne peut-elle provoquer l’indignation et la colère ? L'ASAMIS s'interroge.

Au-delà de la situation d'Arjowiggins security, se pose la question du devenir des autres usines d'Arjowiggins mises en liquidation judiciaire, indique l'association.

Et enfin l'ASAMIS se pose la question du devenir même de Sequana eu égard à la décision de la Cour de justice de Londres. Le PDG, Pascal Lebard avait dit attendre cette décision avant de faire connaître son plan stratégique.

L'ASAMIS dit avoir bien compris que Sequana se pourvoirait en Cassation mais comme ce pourvoi n'est pas suspensif de l'application du jugement d'appel, tous les partenaires de Sequana se posent désormais la question : Et maintenant après environ 20 millions d'euros de frais de procédure perdus et 160 millions d'euros à payer même avec l'étalement sur 10 ans (condamnation en principal, intérêts et frais de procédure) quelle est la vision stratégique du PDG et de son conseil d'administration ?