Liberty Global n’a pas l’intention de modifier les conditions du projet de vente de ses activités suisses UPC à Sunrise Communications. L’opérateur suisse souhaite en effet racheter UPC pour 6,3 milliards de francs et financer la transaction en procédant notamment à une augmentation de capital. Problème : son principal actionnaire, Freenet, rejette l’opération. Il estime que celle-ci n’est pas favorable aux actionnaires.

" Freenet AG annonce sa décision de voter contre l'augmentation de capital proposée de CHF 4,1 milliards de Sunrise Communications Group AG dans le cadre de son acquisition envisagée d'UPC Switzerland, car les conditions actuelles de la transaction, en particulier le prix de rachat, la répartition des synergies et la structure transactionnelle sont non équilibrées et défavorables pour les actionnaires Sunrise ", a souligné Freenet dans un communiqué datant du 16 août.

En réaction à cette décision, Sunrise s'est dit convaincu de la pertinence de l'opération, stratégiquement convaincante et créatrice de valeur.

Selon le groupe suisse, les préoccupations soulevées par Freenet ne sont ni justifiées ni dans le meilleur intérêt de Sunrise et de tous ses actionnaires.

"Sunrise considère Freenet comme guidé par ses propres contraintes financières à court terme et ses objectifs égoïstes qu'elle cherche à résoudre aux dépens de Sunrise et de ses actionnaires ", a indiqué le groupe la semaine dernière.

De son côté Liberty Global a pris note de ces déclarations et exclu une renégociation de l'accord. 

Il explique ne pas avoir eu de discussions concernant la modification des conditions de transaction contraignantes et n'a ni l'intention ni l'intérêt de le faire.