Le conglomérat allemand a annoncé la semaine dernière son intention de se transformer en deux entités cotées, l'une, Thyssenkrupp Industrials, concentrée sur les biens d'équipement (ascenseurs, équipements automobiles et ingénierie industrielle) et l'autre, Thyssenkrupp Materials, reprenant le reste des actifs du groupe.

A l'issue de la scission, prévue début 2019, Thyssenkrupp Materials conservera une participation minoritaire dans Thyssenkrupp Industrials, qui a vocation à être cédée rapidement après le feu vert des actionnaires.

Tekin Nasikkol, président du comité d'entreprise de Thyssenkrupp Steel Europe et membre du conseil de surveillance de Thyssenkrupp, a dit jeudi à la presse que cette participation serait d'environ 30% et pourrait valoir plusieurs milliards d'euros. Selon lui, elle pourrait être cédée en une fois ou en plusieurs étapes.

En vertu du droit allemand, un acquéreur unique achetant une participation d'au moins 30% doit faire une offre sur l'ensemble du capital de l'entreprise concernée. Cela a été par exemple le cas pour la participation de 47% d'E.ON dans Uniper, qui a été acquise par le finlandais Fortum.

(Tom Käckenhoff; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : thyssenKrupp, Fortum Oyj, E.ON, Uniper SE