New York (awp/afp) - United Continental, maison mère d'United Airlines, a annoncé mercredi des résultats trimestriels affectés par les tempêtes ayant touché le Texas, la Floride et les Caraïbes en août et septembre, mais l'impact a été moindre que redouté.

Le bénéfice net a certes chuté de 34% à 637 millions de dollars, mais rapporté par action et ajusté des éléments exceptionnels il ressort à 2,22 dollars, contre 2,12 dollars attendus en moyenne par les analystes.

Le PRASM (revenu par passager par siège disponible et par mile parcouru, un des indicateurs de la rentabilité) n'a diminué que de 3,7%, alors qu'United avait averti en septembre qu'il reculerait dans une fourchette comprise entre 3 et 5%.

Pour le quatrième trimestre en cours, le PRASM devrait baisser de l'ordre de 1 à 3%.

A Wall Street, le titre gagnait 0,24% à 68,15 dollars vers 21H05 GMT dans les échanges suivant la clôture de la séance.

United explique que ses bénéfices ont été amputés de 185 millions de dollars, un montant lié directement aux ouragans Harvey, Irma et Maria.

Le chiffre d'affaires accuse un manque à gagner à cause des ouragans de 210 millions de dollars et est ressorti à 9,9 milliards de dollars, en baisse de 0,35%. Les analystes anticipaient 9,87 milliards.

La compagnie aérienne avait dû annuler 8.300 vols de et vers les régions touchées par les trois catastrophes naturelles, notamment Houston (Texas, sud), quatrième plus grande ville américaine. Houston est en outre la capitale pétrolière des Etats-Unis et comprend de ce fait une importante clientèle des entreprises pour les compagnies aériennes.

Hormis les conséquences des ouragans, l'autre point négatif dans la performance trimestrielle est la hausse de 6% des coûts, alors que les marchés financiers préconisent leur réduction. La facture liée au kérosène a notamment augmenté de 12,9% et l'enveloppe des salaires de 7,1%.

United Airlines n'a en revanche rien dit mercredi sur le licenciement annoncé la veille par la ville de Chicago de deux policiers impliqués dans l'expulsion violente d'un passager d'un de ses avions en avril dernier.

David Dao, un médecin américain de 69 ans, avait été débarqué par la police à l'aéroport O'Hare de Chicago le 9 avril d'un vol "surbooké" en partance pour Louisville, dans le Kentucky. La scène avait été filmée par d'autres passagers, fait le tour du web et entraîné une vague de condamnation internationale.

afp/rp