Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole hésitaient jeudi en cours d'échanges européens, après leur bond de la veille, partagés entre un regain d'appétit pour le risque et une possible hausse des stocks des Etats-Unis.

Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 60,93 dollars à Londres, en hausse de 0,38% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril américain de WTI pour octobre gagnait 0,09% à 56,31 dollars.

Durant les échanges asiatiques, les prix de l'or noir ont grimpé soudainement au moment où la Chine a annoncé une reprise des pourparlers commerciaux avec les Etats-Unis en octobre.

Cette hausse a fait suite à un bond des prix de plus de 4% la veille, dopés par l'optimisme des investisseurs et de nouvelles sanctions concernant l'Iran.

Le Trésor américain a annoncé mercredi dans un communiqué des mesures punitives concernant en tout 16 entités iraniennes, onze navires et dix personnes, alors que Téhéran a menacé de réduire encore ses engagements nucléaires pris dans le cadre de l'accord de 2015.

Les cours n'ont cependant pas réussi à sauvegarder leurs gains de la nuit bien longtemps, alors que les chiffres hebdomadaires du gouvernement américain sur les stocks du pays sont attendus plus tard dans la journée.

Selon Neil Wilson, analyste pour Markets.com, ces données, qui sont publiées un jour plus tard que d'habitude du fait d'un jour férié au début de la semaine, sont ainsi "le principal risque" pour les cours.

La veille, "plutôt que de montrer une nouvelle baisse, les chiffres de l'API (jugés moins fiables que les données officielles) ont fait état d'une hausse des stocks de brut de 400.000 barils", a souligné Eugen Weinberg, analyste pour Commerzbank.

Pour la semaine achevée le 30 août, les analystes s'attendent à une baisse de 2 millions de barils de brut, de 1,75 million de barils pour l'essence, et prévoient une hausse de 400.000 barils des réserves de produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.

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