Les filiales de BBVA en Amérique latine, notamment celle au Mexique, ont permis de compenser en partie des performances en demi-teinte en Espagne, pays qui peine à sortir franchement de l'une des plus sévères récessions de ces 50 dernières années avec notamment un taux de chômage de plus de 20%.

"Le poids des pays émergents dans les résultats du groupe va continuer à augmenter", a souligné Angel Cano, directeur général de BBVA.

L'Espagne représente un tiers de l'activité de BBVA, qui est ainsi plus exposée à la quatrième puissance économique de la zone euro que Santander, le premier établissement bancaire du pays.

BBVA a fait état d'un résultat net de 1,15 milliard d'euros alors que les analystes financiers avaient anticipé 1,03 milliard.

Le taux des mauvaises créances à fin mars est resté stable par rapport à fin décembre, à 4,1% du total des prêts.

Santander avait annoncé fin avril des résultats trimestriels globalement conformes aux attentes, avec un bénéfice net en diminution de 4,8% à 2,11 milliards d'euros et un produit net bancaire en hausse de 5,5% à 7,51 milliards.

Dans les premiers échanges, l'action BBVA avançait de 0,4% à 8,92 euros, tandis que l'indice sectoriel européen de la banque cédait 0,27%.

Le titre Santander cédait 0,5% à 8,24 euros.

Sonya Dowsett, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Dominique Rodriguez