WASHINGTON, 8 août (Reuters) - Barclays a accepté de verser 100 millions de dollars (90 millions d'euros) dans le cadre d'un accord avec 44 Etats américains visant à clore le dossier des manipulations du taux interbancaire Libor, a annoncé lundi l'Attorney General de New York.

En 2012, Barclays avait déjà payé 453 millions de dollars dans le cadre d'un accord analogue avec le département américain de la Justice, la commission de surveillance des marchés à terme CFTC (Commodity Futures Trading Commission) et les autorités britanniques.

Dans le cadre de son accord avec le département de la Justice, la banque britannique a admis des manipulations entre août 2005 et mai 2008, certains de ses traders ayant sciemment appelé des collègues de banques concurrentes pour s'entendre sur des niveaux de Libor qui bénéficiaient ensuite à leurs positions de trading.

UBS, Royal Bank of Scotland, Deutsche Bank et Icap ont également accepté des arrangements financiers avec les autorités américaines dans l'affaire Libor.

"Les règles doivent être les mêmes pour tous, qu'ils soient riches ou puissants, et cela comprend aussi les grandes banques et autres institutions financières qui s'engagent dans des pratiques frauduleuses ou faussent le fonctionnement des marchés financiers", a déclaré Eric Schneidermann, procureur général de l'Etat de New York, dans un communiqué. (Sarah N. Lynch, Véronique Tison pour le service français)