La rhétorique politique a été le principal facteur d'influence sur les marchés au cours du mois de juin, observe Carmignac dans sa dernière lettre mensuelle. Les craintes d'une guerre commerciale ont secoué les Bourses émergentes, au premier rang desquelles le marché chinois. L'accélération des risques politiques en Italie, fragilisant la voie vers plus d'intégration européenne, a pesé sur les actions du Vieux Continent.

Dans ce contexte, les valeurs de technologie américaines se sont, une fois de plus, illustrées en faisant preuve de résilience, portées notamment par le rebond de Facebook après les faiblesses du mois de mars.

L'instabilité créée par le changement de régimes politique, monétaire et économique incite le gérant à poursuivre le renforcement de son exposition aux valeurs de qualité au détriment des secteurs fortement vulnérables à ces évolutions.

Au-delà de ses investissements dans le secteur technologique, il s'attache à trouver des opportunités dans la consommation, capables d'offrir des perspectives de croissance structurelle satisfaisante dans un secteur fortement menacé par les modèles innovants des sociétés Internet.

En parallèle, Carmignac a pris des bénéfices sur certaines sociétés technologiques affichant des niveaux de valorisation élevés.

Afin de poursuivre la réduction du risque au sein de nos portefeuilles, le gérant a mis en place des positions vendeuses ciblées notamment sur le secteur bancaire américain, ce dernier étant pénalisé par l'aplatissement de la courbe des taux et par des indicateurs macro-économiques vulnérables.