Les divergences de politique monétaire entre les banques centrales européenne et américaine se sont confirmées au cours du mois de juin, observe Carmignac dans sa dernière lettre mensuelle. La résilience de la croissance américaine incite la Fed à poursuivre la remontée des taux courts alors que la BCE s'est engagée à ne pas relever ses taux avant la fin de l'été 2019. La fin du mois, riche en actualités politiques, a fait ressurgir des craintes sur les marchés obligataires entraînant des tensions sur les taux périphériques, en parallèle d'une détente des taux allemands et américains.

Sur le front de la dette émergente, les tensions se poursuivent.

Dans cet environnement, le gérant poursuit la réduction du risque initiée depuis le début de l'année en réduisant son exposition aux dettes périphériques et à la dette émergente.

En parallèle, Carmignac a eu recours à des instruments dérivés ciblés destinés à réduire le risque de crédit.

Enfin, le gérant maintient une position acheteuse sur les obligations souveraines américaines qui constituent une police d'assurance en cas de dégradation de l'environnement tout en offrant un rendement plus attractif qu'en Europe.