Le stade des Martyrs devrait être rempli d'une foule d'environ 80 000 personnes dans la capitale de la République démocratique du Congo, où François se trouve pour l'avant-dernier jour de la première étape de sa tournée africaine dans deux pays.

François devrait poursuivre sur le thème du pardon et de la réconciliation dans le pays où les conflits armés ont tué des millions de personnes au cours des dernières décennies, laissé 5,7 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays et 26 millions de personnes confrontées à la faim dans les mois à venir.

Mercredi, le pape a écouté les récits poignants de victimes du conflit, les entendant parler de viols, d'amputations, de cannibalisme forcé et d'esclavage sexuel. Il a condamné ces atrocités comme des crimes de guerre.

L'est du Congo, en particulier, est en proie depuis des décennies à des conflits dus en partie à la lutte pour le contrôle de vastes gisements miniers entre le gouvernement, les rebelles et les envahisseurs étrangers, et en partie aux retombées du génocide de 1994 au Rwanda.

François a donné le ton de la visite lors de son premier jour, dénonçant le "poison de la cupidité" qui alimente les conflits en Afrique, déclarant que le monde riche devait se rendre compte que les personnes étaient plus précieuses que les minéraux contenus dans la terre sous laquelle elles se trouvent.

Il part vendredi pour le Sud-Soudan voisin, le plus jeune pays du monde, qui est également aux prises avec des conflits et la faim après une guerre civile qui a tué 400 000 personnes.