On ignore si ce sera le cas d'Engie.

Ce projet de cession, mené par les banques Morgan Stanley et UBS, s'inscrit dans une réorganisation du portefeuille du groupe qui veut se recentrer sur les énergies renouvelables.

Il a suscité l'intérêt d'autres groupes énergétiques, comme l'italien Enel et Engie, et de fonds d'investissement tels que Macquarie et Brookfield, ont précisé les sources.

EDP a pris contact cette année avec une dizaine de candidats potentiels et a reçu environ huit offres indicatives, ont ajouté les sources.

Le groupe portugais veut désormais ramener sa liste de candidats potentiels à cinq ou six, selon les sources.

Iberdrola, Statkraft et Verbund devraient tous trois être toujours en lice pour le second tour mais on ignore pour le moment si ce sera le cas pour Engie, Macquarie et Brookfield, indiquent les sources.

Enel a fait une offre via sa filiale ibérique Endesa mais celle-ci a été jugée trop basse par EDP, a dit l'une des sources, selon laquelle le groupe italien pourrait rester en lice s'il relève sa proposition.

Des offres formelles pour les actifs hydroélectriques d'EDP doivent être soumises à la fin du mois de septembre mais les discussions pourraient se prolonger à octobre, a déclaré une autre source, ajoutant que le groupe portugais n'est pas pressé et se donne jusqu'à la fin de l'année pour boucler le dossier.

EDP, Iberdrola, Statkraft, Brookfield , Macquarie, Enel et Engie n'ont pas souhaité s'exprimer sur le sujet.

(Stephen Jewkes, Nerijus Adomaitis, Clara Denina et Alexandra Schwarz-Goerlich; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)