L'économie de la zone euro a souffert en début d'année d'une baisse de rythme soudaine et inattendue provoquée par le secteur manufacturier, due à la combinaison de plusieurs facteurs, observe JPMorgan AM dans son bulletin hebdomadaire. Il est peu probable que tous ces facteurs sous-jacents persistent. La société de gestion prévoit désormais une légère ré-accélération, bien que les risques internes et géopolitiques persistent.

La politique de la BCE devrait progressivement devenir plus agressive en 2019, imposant ainsi une modification de la valorisation de sa politique monétaire actuellement très accommodante ; concomitamment avec un meilleur contexte de croissance, ceci devrait favoriser une hausse de l'euro et des rendements obligataires.

Les perspectives restent difficiles pour les actions de la zone euro, souligne JPMorgan AM.

Un renforcement de l'euro devrait handicaper des prévisions de bénéfices déjà en demi-teinte ; le secteur bancaire continue à être confronté à des difficultés et les valorisations sont loin d'être attractives.

Dans ses portefeuilles multi-actifs, qui présentent un positionnement modestement favorable au risque, les actions de la zone euro sont notre région la moins privilégiée pour les actions ; le gérant reste surpondéré sur les actions américaines (U.S.) et japonaises.

Au sein du segment obligataire, il est sous-pondéré sur les Bunds allemands et surpondéré sur les obligations souveraines américaines (U.S.) et australiennes.