La société vendra son unité chinoise, I-Mab Shanghai, à sa filiale Hangzhou Co pour un montant pouvant aller jusqu'à 80 millions de dollars, sous réserve de la réalisation de certaines étapes réglementaires et commerciales.

Selon Louise Chen, analyste chez Cantor Fitzgerald, cette décision est stratégique et surprenante.

Selon Mme Chen, les investisseurs se sont montrés réticents à investir dans des sociétés de biotechnologie basées en Chine, principalement en raison de préoccupations géopolitiques.

Les marchés chinois ont été mis sous pression ces dernières années, d'abord en raison d'un conflit commercial avec les États-Unis, puis de l'effondrement du géant de l'immobilier China Evergrande.

I-Mab, qui a également nommé Joseph Skelton comme nouveau directeur financier, restera cotée au Nasdaq et conservera les droits hors de Chine pour tous ses traitements expérimentaux testés chez l'homme.

Il s'agit notamment de l'uliledlimab, médicament anticancéreux de la société, qui fait l'objet d'une étude de phase intermédiaire pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules, ainsi que de ses traitements anticancéreux en phase précoce, le givastomig et le TJ-L14B.

Hangzhou Co acquerra les droits sur les traitements expérimentaux d'I-Mab en Chine, y compris les droits sur la Chine élargie pour son traitement pédiatrique du déficit en hormone de croissance, l'eftansomatropine alfa, et quatre traitements expérimentaux contre le cancer.

À l'issue de la cession, I-Mab détiendra une participation inférieure à 10 % dans Hangzhou Co.