Chaque jour, nous passons en revue l’actualité macroéconomique et géopolitique qui impacte les marchés financiers à travers le monde. Aujourd'hui, les Etats-Unis et le Mexique ont réussi à mettre leur orgueil de côté afin d'arriver à un accord bilatéral, préalable à un remplaçant de l'Aléna. La rentrée des investisseurs marque également le regain de la prise de risque et donc la chute du dollar, tandis que l'Iran se veut de plus en plus menaçant, en représailles des sanctions américaines. Voici donc les principaux événements de la journée, mis à jour régulièrement.
Donald Trump vs Accord nord-américain. L'Aléna est mort, vive "l'accord commercial Etats-Unis-Mexique" ! Après de longues négociations,
les deux pays frontaliers ont réussi à s'entendre sur un futur accord, qui se substituera à l'Aléna (NAFTA, en anglais), en vigueur depuis 1994. Trump a annoncé vouloir abandonner le nom originel de l'accord, car "il a une mauvaise connotation". Pour provoquer Ottawa, il a même proposé de taxer les voitures canadiennes plutôt que d'intégrer son voisin dans l'accord avec le Mexique. Mais rien n'est joué.
Les pourparlers débutent aujourd'hui entre le Canada et les Etats-Unis, à Washington.Devises émergentes. Après une semaine de répit, les affaires reprennent pour la livre turque !
La devise est repartie à la baisse face au dollar. En effet, les tensions entre Ankara et Washington sont encore palpables, le gouvernement turc estime même être victime d'une "guerre commerciale".
Le peso mexicain, quant à lui, profite de l'accord nouvellement signé avec les Etats-Unis et se hisse parmi les plus fortes progressions face au dollar sur les 4 derniers jours. Globalement, le dollar perd du terrain face à la majorité des devises émergentes, grâce à un regain d'appétit pour le risque.
Seulement un quart des devises émergentes faiblit face au dollar, un scénario inhabituel ces dernières semaines (Source : Bloomberg, cliquer pour agrandir) Iran. La république islamique dit "contrôler totalement" un détroit fort stratégique dans le commerce de pétrole :
le détroit d'Ormuz. Situé au carrefour du Golfe persique, environ 30% des exportations maritimes de pétrole transitent par ce détroit. L'Iran fait ainsi miroiter la possibilité d'empêcher des navires américains d'y circuler. Mike Pompeo, secrétaire d'Etat américain, a démenti l'appropriation iranienne.