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Les clients reviennent. L'US Census Bureau a rapporté hier une hausse de 17.7% des ventes au détail par rapport au mois de mai. Elles sont marquées par un fort rebond de l'automobile. La hausse n'est ainsi que de 12.4% pour l'indice de base (hors automobile). En variation annuelle, ces données restent pour la plupart négatives, sauf pour les matériaux de construction et de jardin (+3.1%), l'alimentaire (+12.4%) et les détaillants hors magasin (+22.8%).
Le Zew flirte avec les sommets. L'indice Zew, représentant le sentiment économique des milieux financiers allemands est ressorti en hausse pour le troisième mois consécutif, à 63.4. Même si les perspectives restent sombres concernant le secteur auto, la mécanique et la finance, l'étude souligne tout de même des prévisions positives pour les technologies de l'information et les télécoms.
Nouveaux mouvements des banques centrales. La banque centrale du Japon a maintenu hier ses taux d'intérêt à -0.1%. Elle a également souligné qu'elle continuerait d'acheter de JGB sans plafond, de façon à maintenir les taux à 10 ans, autour de 0%. Elle a également indiqué qu'elle continuerait son programme de rachat d'autres actifs, allant des ETF au J-REIT. Pour ce qui est des perspectives, la banque centrale s'attend à une reprise progressive de l'économie et à un environnement qui reste incertain, mais qui n'est pas de nature à remettre en cause la stabilité financière. Enfin, la banque du Japon a conclu qu'elle poursuivrait son programme d'assouplissement jusqu'à un retour de l'inflation autour de 2%.
Ailleurs dans le monde, la banque centrale d'Arménie a réduit son taux de refinancement de 50 points de base, à 4.5%. Au Maroc, la Bank Al-Maghrib a procédé à une nouvelle baisse de 50 points de base de ses taux d'intérêt, à 1.5%. Elle s'attend désormais à une baisse de 5.2% de l’activité en 2020, qui devraient être suivie par une hausse de 4.2% en 2021. Au Chili, le taux est resté stable à 0.5%.
Le marché du travail, toujours en difficulté. Hier, l’Office for National Statistics a publié les chiffres relatifs à l'emploi au Royaume-Uni. Il apparaît que sur la période allant de février à avril, le taux de chômage est resté quasi inchangé, en baisse de 10 points de base à 3.9%. Il ressort néanmoins que les salaires et le nombre d'heures travaillées ont baissé sur cette période. Par ailleurs, l'institut statistique a révélé qu'entre mars et mai, le nombre de postes vacants était de 476 000, soit 342 000 de moins qu'au trimestre précédent et 365 000 de moins que l'année passée. Enfin, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 528 900 en mai, conduisant à un total de 2.8 millions de demandeurs d'emploi.
